Après l’espoir suscité par l’arrivée au pouvoir de Syriza en janvier dernier, la mise en œuvre du 3ème plan d’austérité imposé cet été à la Grèce par le FMI, la Banque Centrale Européenne et la Commission Européenne aura pour conséquence l’aggravation des conditions d’existences du peuple grec et notamment concernant son accès aux soins.
Par le développement de dispensaires de santé solidaires dans lesquels ils et elles interviennent bénévolement, des centaines de personnels de santé grec-ques, soutenu-es par des associations citoyennes, tentent depuis 2011 de lutter contre l’exclusion de l’accès au soin d’une proportion toujours grandissante de la population et aussi de réfugié-es. Ils/elles inventent d’autres pratiques sociales.
L’austérité dans l’Union Européenne, imposée par ses dirigeants néolibéraux a des effets catastrophiques en Grèce mais des effets très négatifs en France aussi.
Parce qu’il est temps de passer au soutien concret à ces dispensaires, le collectif 86 pour un audit citoyen de la dette publique invite chacun-e à participer à la soirée que le collectif de soutien au peuple grec organise Mardi 10 novembre, à partir de 19h Salle Timbaud, Rue St Paul, à Poitiers.
Ce sera l’occasion d’entendre le récit de Poitevin-es qui se sont rendu-es en Grèce très récemment et ont pu entrer en contact avec des personnels de santé grec-ques. Ce sera l’occasion d’organiser concrètement cette solidarité, notamment par une collecte de fonds.
Ce sera aussi l’occasion de revenir avec des représentants des personnels en lutte du Centre Hospitalier Laborit de Poitiers, sur les menaces que font peser les politiques de rigueurs budgétaires sur le service public Hospitalier Français, sur leur participation à un mouvement de grève unitaire. Les conditions de travail des salarié-es constamment dégradées ont des effets sur la qualité même de l’accueil et du soin des personnes hospitalisées.
A Poitiers comme en Grèce, nous voulons porter une conception alternative de la santé et du soin. C’est maintenant que ça commence.