Pour les droits et la justice sociale

Commu­niqué inter­syn­di­cal natio­nal

Les orga­ni­sa­tions syndi­cales réunies le 1er juillet affirment que la solu­tion à la crise sani­taire et la reprise d’ac­ti­vité ne peut se faire sans les travailleurs et travailleuses du public et du privé.

La situa­tion sani­taire ne peut et ne doit pas être utili­sée par le gouver­ne­ment et le patro­nat pour accé­lé­rer la remise en cause des droits et des acquis des sala­rié.es dans tous les domaines : emplois, condi­tions et temps de travail, salaires, sécu­rité sociale, retraites et assu­rance chômage en parti­cu­lier.

Le quoi qu’il en coûte d’hier ne sera pas demain le quoi qu’il en coûte pour les travailleuses, les travailleurs, les jeunes et les retraité.es qui n’ont pas à payer la facture sous quelques formes que ce soit.

Condi­tion­ner des aides publiques selon des normes sociales et envi­ron­ne­men­tales doivent permettre de préser­ver et créer de nouveaux emplois.

L’heure est à la néces­saire défense des droits et à la satis­fac­tion des reven­di­ca­tions :
• Un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous, l’éga­lité profes­sion­nelle femmes/hommes ;
• Des augmen­ta­tions de salaire, pensions et mini­mas sociaux ;
• L’ar­rêt des licen­cie­ments et la fin des déro­ga­tions au code du travail et garan­ties collec­tives ;
• L’aban­don défi­ni­tif des contre-réformes des retraites et de l’as­su­rance chômage ;
• L’ar­rêt des ferme­tures de services, des suppres­sions d’em­plois, du déman­tè­le­ment et des priva­ti­sa­tions dans les services publics et la fonc­tion publique et le renfor­ce­ment de leurs moyens ;
• Le réta­blis­se­ment de tous les droits et liber­tés.

L’enjeu clima­tique envi­ron­ne­men­tal est majeur. La néces­saire tran­si­tion écolo­gique ne peut se faire qu’en préser­vant l’em­ploi et les droits des sala­rié.es.

Les syndi­cats vont orga­ni­ser et prépa­rer des assem­blées géné­rales et des réunions syndi­cales afin de prépa­rer la mobi­li­sa­tion.

Les orga­ni­sa­tions syndi­cales affirment leur déter­mi­na­tion et entendent lancer un aver­tis­se­ment au gouver­ne­ment et au patro­nat.

Elles sont prêtes et déter­mi­nées à appe­ler à la mobi­li­sa­tion inter­pro­fes­sion­nelle la plus large, y compris par la grève, avec l’en­semble des travailleurs et travailleuses, des jeunes et des retraité.es qui se battent et agissent juste­ment pour leurs droits et la justice sociale.

D’ores et déjà, elles décident de réunir une inter­syn­di­cale le 30 août

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