Un élan d’unité, de frater­nité et de soli­da­rité en France. Déci­dons ensemble du monde de demain.

Les isla­mo­phobes, les inté­gristes et les racistes se frottent les mains et sortent déjà du bois pour accroître les clivages, poin­ter les désac­cords et inci­ter à la haine de l’autre. Ils sont encore mino­ri­taires.

 

C’est le moment de montrer qui sont les français.

 

Il est temps que le peuple reprenne le pouvoir. Profi­tons de cet élan citoyen pour enfin faire vivre la démo­cra­tie.

 

Le gouver­ne­ment ne propose qu’une réponse sécu­ri­taire, rassu­rante certes mais coûteuse et peu effi­cace.

 

Le problème fonda­men­tal est le désœu­vre­ment et l’ex­clu­sion d’une partie de nos  jeunes qui sont sans diplôme,  sans forma­tion, sans projet,  sans travail donc sans avenir. Ce sont eux qui sont suscep­tibles d’être atti­rés par l’in­té­grisme et/ou la délinquance. Mais aucun gouver­ne­ment n’a pris le sujet à bras le corps.

 

La solu­tion : l’édu­ca­tion

 

Il faut enfin mettre les moyens à l’école et dans la forma­tion pour lutter contre l’échec scolaire et réel­le­ment réduire les inéga­li­tés sociales.  Un jeune ne doit plus sortir du circuit scolaire sans diplôme, sans forma­tion ou sans projet profes­sion­nel.

 

Pour ce faire, il faut recru­ter massi­ve­ment des profes­seurs afin d’as­su­rer un bon enca­dre­ment en rédui­sant les effec­tifs par classe (20 élèves à l’école primaire, 15 en CP, 25 au collège et au lycée, 20 dans les établis­se­ments sensibles), nommer des ensei­gnants expé­ri­men­tés dans les Zones d’Edu­ca­tion Prio­ri­taire, augmen­ter les stages pratiques en forma­tion initiale des maîtres et reva­lo­ri­ser finan­ciè­re­ment le métier d’en­sei­gnant pour le rendre plus attrac­tif.

 

L’ac­com­pa­gne­ment indi­vi­dua­lisé pour les élèves en situa­tion de diffi­culté est primor­dial pour lutter contre l’échec scolaire et l’ex­clu­sion. Nommer plus de conseillers d’orien­ta­tion dans les ZEP pour aider chaque jeune à défi­nir son projet profes­sion­nel.

 

Réduire le chômage permet de lutter contre la misère sociale et le risque de délinquance.

 

L’édu­ca­tion, c’est aussi en prison : lieu de l’en­nui et de l’igno­rance (terreau idéal des inté­gristes).

 

Mais il faut surtout, trou­ver des alter­na­tives à l’en­fer­me­ment (rappel de la loi, suivi psycho­lo­gique, aide éduca­tive, mise à l’épreuve, TIG, sursit, brace­lets élec­tro­niques). Il ne s’agit pas de mettre en place une poli­tique laxiste mais de faire sortir des prisons les gens qui n’ont pas lieu d’y être (80% des déte­nus sont de petits délinquants de la route ou des petits trafiquants de stupé­fiants incar­cé­rés pour de courtes peines).

 

Malheu­reu­se­ment, pour certains, l’in­car­cé­ra­tion est incon­tour­nable, il faut alors propo­ser un suivi psycho­lo­gique à chaque détenu, s’as­su­rer d’un projet de réin­ser­tion à la sortie par un conseiller de proba­tion et offrir à chacun la possi­bi­lité d’un accès au savoir par des inter­ve­nants exté­rieurs.

 

Toutes ces solu­tions ont un coût mais la France a les moyens. Il s’agit de faire main­te­nant les bons choix et de mettre en place un véri­table projet poli­tique pour une société soli­daire qui aide réel­le­ment les plus faibles.

 

Il faut réduire le budget de l’ar­mée aux profits de l’Édu­ca­tion, du secteur social et de la justice.

 

Pour renflouer les caisses de l’État, il faut enga­ger une chasse impi­toyable aux fraudes fiscales (plus de 60 milliards chaque année) et mettre en place d’ur­gence une taxe de 0,1%  sur toutes les tran­sac­tions finan­cières euro­péennes.

 

La répar­ti­tion des richesses est obli­ga­toire et le chan­ge­ment, c’est vrai­ment main­te­nant !!!

 

Benoît Pinot

 

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