« Un pays au bord du chaos »

Dans notre quoti­dien du mercredi 18 mai 2016 en page 38 ce titre : « un pays au bord du chaos »

suivi d’un sous-titre : « l’état d’ex­cep­tion » instauré par le pouvoir fait craindre de nouvelles violences alors que l’op­po­si­tion appelle encore à mani­fes­ter ce mercredi »

Mais il ne s’agit pas de la France mais du Véné­zuela. Ça change tout, évidem­ment.

Dans la même édition, en page 35, ce titre sur la situa­tion en France : « Routiers, dockers, la France protes­taire serre les freins »

Eh oui ! les CRS en France c’est bien, ailleurs non.

Les protes­taires sont coura­geux et méri­tants ailleurs alors qu’en France ils freinent.

Jour­na­listes, tou-tes pourri-es ?

Mais non ! Car ce sont les diri­geants des jour­naux qui choi­sissent sciem­ment d’écrire ces salo­pe­ries dans les pages natio­nales, des pages où le pouvoir a toujours raison contre la plèbe, forcé­ment peu éclai­rée, où la réalité des choses est simple : il y a le parti de l’ordre (le pouvoir en place) et le parti du désordre (celles et ceux qui sont pour un autre ordre des choses).  » Et ça a toujours été comme ça et c’est pas main­te­nant que ça va chan­ger ! »

Dans les pages locales, c’est une autre histoire.

Un jour il faudra que la presse ait un finan­ce­ment public et non étatique, un peu comme le finan­ce­ment du cinéma peut-être.

On évite­rait ainsi les édito­ria­listes de cour qui raisonne comme Marie Antoi­nette : « Ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche ! »

Pascal C

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