Uni.e.s et mobi­lisé.e.s pour défendre notre système de santé, de retraite et la Sécu­rité sociale, fonde­ments de notre nation et du vivre ensemble en bonne santé !

Les orga­ni­sa­tion AMUF, APH, CGT, CFE-CGC, SUD, Collec­tifs Inter-Blocs et Inter-Urgences, Le Prin­temps de la psychia­trie et la Coor­di­na­tion Natio­nale des Comité de Défense des Hôpi­taux et Mater­ni­tés de Proxi­mi­tés repré­sen­tants les profes­sion­nel.le.s du secteur de la santé, du social et du médico-social et les usager.ère.s alertent sur la destruc­tion du service public de santé et de la Sécu­rité Sociale. Le service
public de santé et d’ac­tion sociale est un bien commun précieux pour la société qui doit être protégé et préservé pour les géné­ra­tions futures en soute­nant acti­ve­ment dès aujourd’­hui ses person­nels. Nous
esti­mons que la Sécu­rité Sociale est un système fonda­men­tal de notre modèle socié­tal qui doit être renforcé et non affai­bli par les réformes.
L’hô­pi­tal public, pilier de notre système de santé, subit de graves et poten­tiel­le­ment irré­ver­sibles dommages depuis plus d’une décen­nie autour d’une poli­tique natio­nale budgé­taire inique. Le vote en décembre d’une loi de finan­ce­ment de la Sécu­rité Sociale qui sabre le budget des hôpi­taux avec l’Objec­tif Natio­nal des Dépenses de l’As­su­rance Mala­die à 4 % très infé­rieur à l’in­fla­tion, ce qui entraî­nera une dimi­nu­tion de moyens avec des ferme­tures de lits, menaçant un accès égali­taire comme la qualité et la sécu­rité des soins que nous devons à nos malades et aux usager.ère.s. Il faut suppri­mer
cet ONDAM, ce modèle de finan­ce­ment
et sortir de cette gestion unique­ment comp­table notam­ment d’en­ve­loppes budgé­taires fermées qui obligent les établis­se­ments à recou­rir à l’em­prunt et au
suren­det­te­ment.
Le système de santé et d’ac­tion sociale, la Sécu­rité Sociale, les établis­se­ments du secteur sani­taire, médico-social et social, l’hô­pi­tal public et les services publics ont besoin de finan­ce­ments basés sur les
besoins de la popu­la­tion. La gestion pure­ment « commer­ciale et fidu­ciaire » de notre système soli­daire est un échec comme le rappelle entre autres l’exemple d’Or­péa.


ENSEMBLE, EXIGEONS :
Une négo­cia­tion sala­riale pour une recon­nais­sance réelle des quali­fi­ca­tions et des respon­sa­bi­li­tés des
profes­sion­nel.le.s de l’en­semble de nos secteurs d’ac­ti­vi­tés,
 Des finan­ce­ments pour un plan de forma­tions pluri­dis­ci­pli­naires, des contrats d’études rému­né­rés
pour les étudiant.e.s et les stagiaires, et une augmen­ta­tion impor­tante des quotas de profes­sion­nel.le.s à former pour répondre à nos missions et retrou­ver ainsi une qualité de vie et d’exer­cice, L’ar­rêt des ferme­tures de services et d’éta­blis­se­ments, et des créa­tions néces­saires de struc­tures pour un accès dans la proxi­mité et égali­taire pour la popu­la­tion,
 Le recru­te­ment massif de profes­sion­nel.le.s pour résor­ber les emplois précaires, les contrats tempo­raires
et pour amélio­rer les condi­tions de travail de tout le person­nel et réta­blir un système public de qualité pour les citoyen.ne.s.


Ensemble, nous expri­mons notre oppo­si­tion ferme à l’al­lon­ge­ment de l’âge légal de départ à la retraite. Nous esti­mons que cela péna­li­sera grave­ment les travailleuses, travailleurs de la santé et de l’ac­tion sociale qui exercent des métiers pénibles. Nous reven­diquons la recon­nais­sance de la péni­bi­lité qui doit
permettre un départ anti­cipé à la retraite. En effet, les sacri­fices faits par tous les acteurs du service public de santé et d’ac­tion sociale qui garan­tissent la conti­nuité des soins pour assu­rer la santé et le bien-être de la popu­la­tion doivent être recon­nus.

La popu­la­tion soutient tota­le­ment cette lutte pour une retraite digne, un salaire décent, une forma­tion adéquate et des condi­tions de travail amélio­rées pour les person­nels de ces secteurs d’ac­ti­vi­tés. Une soli­da­rité retrou­vée, le juste soin et des condi­tions d’exer­cice simple­ment humaines pour les person­nels permet­tront de redon­ner sens à ces métiers, à cet enga­ge­ment et de proté­ger leurs condi­tions de vie et d’exer­cice comme leurs familles.
Nous appe­lons à des mesures urgentes et des lois qui renforcent le service public de santé, la Sécu­rité
Sociale et l’hô­pi­tal public, et non à des réformes qui les détruisent. Nous sommes convain­cus que la protec­tion de ces systèmes est cruciale pour garan­tir l’éga­lité d’ac­cès, d’ac­cueil et de prise en charge de qualité pour la popu­la­tion sur tout le terri­toire.

Contacts :
Amuf – Patrick Pelloux : 06/80/40/09/08
APH – Jean François Cibien : 06 /07 /19/ 79 /83
CGT – Mireille stivala : 06/71/86/37/92
CFE-CGC – Thierry Amou­roux : 06/16/28/88/28
SUD – Jean Marc Devau­chelle : 06/11/11/23/63
CIB – Rachid Digoy : 06/61/50/28/14
CIU – Pierre Schwob : 06/28/43/00/41
Le prin­temps de la Psy – Delphine Glachant : 06/86/44/10/33
CNCDHMP – Michèle Leflon : 06/08/93/84/93

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