Fin février, des assemblées unitaires de circonscriptions se sont tenues, en vue des élections législatives. Elles ont rassemblé des citoyen-nes, des militant-es syndicaux, associatifs et des militant-es d’organisations politiques (Parti Communiste, Ensemble !, RLM86, Front de Gauche sud vienne) .A été réaffirmée la volonté d’élargir ces rassemblements unitaires à toute la gauche d’alternative et aux mouvements citoyens, incluant toutes celles et ceux qui soutiennent la candidature de JL Mélenchon et toutes les forces qui se sont opposées à la politique désastreuse des gouvernements du quinquennat de Hollande.
Pour répondre aux besoins sociaux, écologiques et démocratiques de notre peuple, à l’opposé des profits des actionnaires et des banques, il faut changer de politique et résister au libéralisme et à la xénophobie. Il faut, à l’Assemblée nationale, une majorité de député-es qui ne déçoivent pas, déterminés à affronter le pouvoir de l’argent . Cela ne pourra se faire sans l’unité de toutes les forces de la gauche alternative.
Le rassemblement, issu de ces assemblées, se prononce pour l’union la plus large, afin de présenter des candidatures communes dans chaque circonscription.
Il lance un appel à toutes celles et ceux qui défendent une telle transformation politique, sociale, démocratique et écologique pour construire des candidatures unitaires. Les candidatures qui ont été validées lors de nos assemblées, seront soumises au débat avec les autres forces qui partageraient notre démarche unitaire. Nous ne nous résignons pas à la division.
Les candidatures titulaires qui ont été validées par ces assemblées :
1ère : Myriam Rossignol (Ensemble!)
2ème : Christian Michot (PCF)
3ème : Valérie Lafoy (militante syndicale)
4ème : Clarice Pereira (militante syndicale)
Poitiers, le 08/03/2017
Bien sûr, présenter 2 candidats aux législatives par des forces divisées ayant pourtant soutenu le même candidat à la Présidentielle aurait un impact extrêmement néfaste sur la population et signerait l’immaturité politique et stratégique de ces « forces », ou leur égocentrisme. Les électeurs auraient alors toutes les raisons d’enclencher une dynamique de rejet. Mérité.
Vous voulez débattre « avec les autres forces qui partageraient notre démarche unitaire », c’est à dire, entre autre, avec la France Insoumise qui vient d’élire ses propres candidats.
Il y a dans ces pratiques une grossière erreur. La FI n’est pas un parti politique avec lequel on a à débattre ; par contre, on peut débattre avec toutes les parties qui sont à l’intérieur. La FI est un label, un parapluie, un mouvement fédérateur à l’intérieur duquel toutes les organisations et tous les citoyens alternatifs peuvent se rencontrer, débattre et se mettre d’accord. Car les élections législatives sont une élection nationale, et nos députés auront à faire bloc pour que soit mis en oeuvre le programme sur lequel jlm aura été élu et qui porte le label FI. Respecter le vote populaire impose que tous les députés qui se présentent dans ce but (appliquer le programme élu) portent ce même label, ou au moins le soutiennent expressément et totalement, en même temps qu’ils sont soutenus par lui.
Merci pour tes remarques.Voici un débat qui s’amorce enfin. Il est temps.
La réunion de FI + PG avec Raquel Garrido ce vendredi dernier ne nous a pas permis de mesurer l’ampleur de la « grossière erreur » dont tu parles puisque le débat général (le programme de JLM en général au-delà de la question de la constituante à l’ordre du jour, la question du front politique qui devrait se coordonner pour soutenir cette candidature, etc.)n’était pas prévu par les organisateurs-trices.
Nous proposons au PG de discuter publiquement de ce genre de choses, et le PG existe toujours puisque Raquel était bien présentée pour ce qu’elle est soit une dirigeante de ce parti; et gageons que ce sera possible en une autre occasion.
Par exemple le 15 mars jour du meeting d’Ensemble! avec Myriam Martin.
Et si d’aventure une forme de coordination sur la ville et le département (si elle existait ebn dehors du PG déjà cité) des « groupes d’appui » FI voyait le jour, nous souhaiterions discuter avec elle, comme nous l’avons dit et redit, peut-être pas assez publiquement.