30 MARS 2020
Saisi par plusieurs associations demandant la fermeture temporaire des centres de rétention administrative (CRA) en période de pandémie, le Conseil d’Etat a rejeté leur recours à l’issue de son audience du 26 mars.
La rédaction
Alors que les associations et les personnes concernées alertent depuis plusieurs semaines sur les conditions sanitaires en rétention, ainsi que sur l’illégitimité de l’enfermement en raison de la suspension des vols internationaux, le Conseil d’Etat a refusé la fermeture temporaire des CRA à l’issue d’une audience tenue le 26 mars
La plus haute juridiction administrative considère qu’ « il ne résulte d’aucun élément du dossier le constat de carences dans l’accès aux soins des personnes retenues, non plus que dans la mise à disposition de produits d’hygiène ». Le Conseil d’Etat cite les consignes de prévention de l’épidémie diffusés à partir du 17 mars dans les CRA, et s’en remet aux directions administratives de ces centres pour les faire respecter.
Dans celui de Lesquin (Nord) comme du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) pourtant, des grèves de la faim ont été initiées pour protester contre le manque de protection sanitaire.
La #CNCDH déplore vivement la
décision du @Conseil_Etat.
« Le maintien d’étrangers en rétention n’est donc pas seulement
une prise de risque, c’est aussi une privation de liberté
illégale. » #CRA #asile #migrants #etatdurgencesanitaire #COVID19 https://t.co/llhi97QVKh
— CNC Droits homme (@CNCDH)March
27,