La Coordination nationale des comités de défense des Hôpitaux et maternités de proximité, le 18 janvier:
« Après les cafouillages de l’organisation de la campagne de vaccination contre le COVID – pourtant à grand renfort de consultants privés – voilà que l’on apprend que le laboratoire Pfizer ne pourra pas livrer dans les délais prévus ! Et si seulement d’autres laboratoires pouvaient l’aider dans sa production ? Mais il y a le brevet !!! Une raison supplémentaire pour signer l’Initiative Citoyenne Européenne sur https://eci.ec.europa.eu/015/public/#/screen/home
Pendant ce temps, les restructurations dans nos hôpitaux continuent à faire rage : cette semaine, c’est l’annonce de la suppression de la transplantation cardiaque à Créteil. Le gouvernement voudrait-il tuer à petit feu le service public hospitalier ? Il ne fait rien pour lutter contre le départ des personnels déçus par le Ségur de la santé du début de l’été 2020 : les quelques augmentations de salaires ont des contreparties inacceptables : des inégalités insupportables et une aggravation des conditions de travail par des accords locaux. Rien n’a été fait pour mettre fin à une gestion au rendement, à l’opposé de l’éthique des soignants, pour leur donner enfin la possibilité d’organiser leur travail démocratiquement, dans l’intérêt commun. Rien n’est fait pour former des soignants en nombre. En ce qui concerne les médecins, le numerus clausus a disparu des textes, mais pas de la réalité !
Il faut des lits et des réouvertures de services, du personnel, une reconnaissance en actes et pas en parole des personnels, une vraie démocratie en santé. (…) »