Snesup-FSU: « Burkina Faso, Mali, Niger : il y a urgence à réta­blir les échanges univer­si­taires « 

Depuis bien­tôt trois semaines, de nombreux/ses étudiant·es du Burkina Faso, du Mali et du Niger sont
bruta­le­ment infor­mé·es par cour­rier élec­tro­nique du minis­tère des Affaires étran­gères de l’an­nu­la­tion pure et
simple de leur séjour en France
. Tous les étudiant·es sont concer­né·es, jusqu’aux docto­rant·es dont les
séjours de recherche sont ainsi annu­lés, même lorsqu’ils ou elles dispo­saient préa­la­ble­ment d’un visa valable
pour toute la durée de leur séjour.
Ce nouveau blocage inter­vient dans un contexte où la « poli­tique des visas » de la France avait été
consi­dé­ra­ble­ment durcie à l’égard de plusieurs pays d’Afrique, avant même la ferme­ture récente
d’am­bas­sades ou de consu­lats dans ces trois pays. Comme pour les artistes, ce raidis­se­ment est un frein aux
échanges entre intel­lec­tuel·les, univer­si­taires, étudiant·es et affecte dange­reu­se­ment désor­mais nos
univer­si­tés.
Le SNESUP-FSU inter­pelle la ministre de l’En­sei­gne­ment supé­rieur et de la Recherche et le minis­tère des
Affaires étran­gères. Il leur demande d’in­ter­ve­nir afin de débloquer dans les plus brefs délais la situa­tion des
collègues et des étudiant·es. Dans les pays où les ambas­sades ou les consu­lats sont empê­chés de
fonc­tion­ner, il leur demande de mettre en place des solu­tions de substi­tu­tion afin de permettre aux univer­si­tés
de pour­suivre leurs colla­bo­ra­tions. ■
Paris, le 19 septembre 2023

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