DNSI 86.

Rassem­ble­ment mercredi 3 juillet à 18h Place Lepe­tit (ancien Palais de justice)

Poitiers le 26 juin 2024

Notre collec­tif qui milite contre le racisme, pour un accueil digne des mi-
grant.e.s, contre l’ex­trême droite source de divi­sion et d’ex­clu­sion appelle à battre cette extrême droite lors des élec­tions légis­la­tives des 30 juin et 7 juillet 2024 et à porter ensemble des mesures concrètes de soli­da­rité, d’éga­lité et de justice.

Nous en appe­lons à la mobi­li­sa­tion de toutes et tous.
La victoire de l’ex­trême droite aurait les mêmes consé­quences drama­tiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouver­ner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Ar­gen­tine de Milei, la Pologne du PiS, l’Ita­lie de Meloni, la liberté est piéti­née, les droits ont été bafoués, les services publics et les poli­tiques sociales, étran­glés. Dans tous ces pays, la violence,
la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’éga­lité, de soli­da­rité, de frater­nité.
Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.
Certes, la défaite de l’ex­trême droite ne suffira pas à garan­tir la mise en œuvre de poli­tiques publiques répon­dant aux inéga­li­tés, injus­tices, et à l’ur­gence sociale et envi­ron­ne­men­tale. Mais sa victoire en compro­met­trait radi­ca­le­ment la pers­pec­tive.
Le recul des droits, la régres­sion des liber­tés auxquels nous avons assisté ces dernières années, les choix poli­tiques tour­nant le dos au progrès social, la maltrai­tance des précaires, l’aban­don des services publics, le mépris des mouve­ments sociaux d’am­pleur, comme le combat contre la réforme des retraites, consti­tuent le terreau sur lequel l’ex­trême droite a pros­péré.
Battre l’ex­trême droite dans les urnes,combattre son projet raciste doit se conju­guer à l’émer­gence d’un chan­ge­ment profond, de ruptures sociales et écolo­giques et d’ef­fec­ti­vité des droits.
Nous serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’­hui et demain dans un dialogue social et civil effec­tif.
Dans la société que nous voulons, la liberté, l’éga­lité, la démo­cra­tie, la soli­da­rité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides
de sens mais les prin­cipes mêmes qui orga­nisent notre vie commune, notre avenir commun. Sur ces bases, face aux tenants
de la haine, du racisme, de l’an­ti­sé­mi­tisme, de l’is­la­mo­pho­bie, du sexisme, de la LGB- TQI+­pho­bie, de la régres­sion sociale, et de la destruc­tion du vivant : des alter­na­tives de rupture sont néces­saires.

Face au poison du racisme et à la montée en puis­sance des partis xéno­phobes qui consi­dèrent toutes les personnes étran­gères comme une menace, nous répon­dons :
– Ferme­ture des Centres de Réten­tion Admi­nis­tra­tive véri­table prison pour migrants
– Arrêt des expul­sions
– Régu­la­ri­sa­tion des sans-papiers
– Liberté de circu­la­tion et d’ins­tal­la­tion accom­pa­gné d’un accueil digne

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