Davi, 7 décembre. Cons­trui­sons l’après Barnier, avec le NFP

Cons­trui­sons l’après Barnier, avec le NFP

C’est fait : le Gouver­ne­ment Barnier est tombé hier soir.

Macron a refusé de recon­naître que le Nouveau Front Popu­laire était arrivé en tête, et donc de confier à l’un·e de ses membres la compo­si­tion d’un gouver­ne­ment. Toutes les compo­santes du NFP s’étaient accor­dées sur la personne de Lucie Castets pour être Première ministre. Deux mois plus tard le gouver­ne­ment Barnier part au recy­clage. Macron a tourné le dos à la logique de nos insti­tu­tions. Ce faisant il est devenu l’otage de Marine Le Pen.

Mais la conclu­sion était inévi­table. Le Rassem­ble­ment Natio­nal ne peut pas dura­ble­ment être la béquille d’un président que la base élec­to­rale du RN exècre. Un gouver­ne­ment rassem­blant le centre et la droite ne peut pas survivre dura­ble­ment aux chan­tages de néofas­cistes.

Le calen­drier s’ac­cé­lère proba­ble­ment, car Marine Le Pen avec ses ennuis judi­ciaires a main­te­nant inté­rêt à une prési­den­tielle anti­ci­pée.

La seule solu­tion est la nomi­na­tion d’un gouver­ne­ment de gauche avec Lucie Castets comme Première ministre et, comme base, le programme du NFP.

Nous l’avons montré. Il existe des majo­ri­tés pour abro­ger la réforme des retraites, taxer les reve­nus du capi­tal, mettre en œuvre une grande loi climat-éner­gie ou contre les violences sexistes et sexuelles.

Nous pouvons trou­ver les moyens finan­ciers pour sauver l’hô­pi­tal, recru­ter plus d’en­sei­gnant·es, sortir les cher­cheur·euses de la préca­rité et leur donner plus de moyens récur­rents.

Nous devons refon­der le service public de la police en respec­tant les liber­tés indi­vi­duelles. Nous pouvons gagner la bataille contre le narco­tra­fic en tapant les trafiquants au porte­feuille et en dépé­na­li­sant le canna­bis.

Nous pouvons renouer avec la démo­cra­tie en renonçant au 49.3 ou en ouvrant le débat sur la propor­tion­nelle, les conven­tions citoyennes et la 6e Répu­blique.

C’est le sens de la feuille de route pour gouver­ner que publie le Groupe Écolo­giste et Social à l’As­sem­blée natio­nale dont les dépu­té·es de l’APRÈS font partie.

Mais si Macron refuse de nommer un·e Premièr·e ministre de gauche, sa démis­sion semble inéluc­table.

Le NFP doit prépa­rer de façon collec­tive l’élec­tion prési­den­tielle qui pour­rait bien arri­ver plus tôt : en 2025 ou en 2026.  La seule solu­tion pour gagner c’est une candi­da­ture commune du NFP.  Nous pouvons nous mettre d’ac­cord sur un programme en appro­fon­dis­sant celui du NFP et sur un·e candi­dat·e soit au consen­sus, soit par un vote des mili­tant·es du NFP.

Pour soute­nir cette orien­ta­tion signez et faites signer l’ap­pel de l’APRÈS et rejoi­gnez-nous !

Hendrik Davi

Note de blog :

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