Débat sur les élec­tions dépar­te­men­tales : une suite

Réponse à ce texte

 

Cette conver­gence de vue me remplit de joie et de bonne humeur… à une nuance près : la défor­ma­tion (habi­tuelle mais horri­pi­lante) du choix du PCF aux muni­ci­pales tel qu’il est présenté dans ce texte… je cite : « Malheu­reu­se­ment nos cama­rades du PCF de Poitiers avaient préféré à l’époque partir avec le PS ». C’est une vision défor­mée la réalité, qui a je le comprends bien l’avan­tage de reje­ter la respon­sa­bi­lité sur le PCF. Une formu­la­tion honnête aurait été « malheu­reu­se­ment un accord n’a pas été possible pour les muni­ci­pales. »

En effet, les commu­nistes de Poitiers ne préfé­raient pas « partir avec le PS », puisqu’ils avaient voté pour se présen­ter avec le Front de gauche à ces muni­ci­pales, avec l’objec­tif d’un groupe FdG le plus fort possible au sein de la muni­ci­pa­lité. Nos parte­naires n’ont pas voulu de cet objec­tif, l’ac­cord a été impos­sible. Plus préci­sé­ment ça a bloqué essen­tiel­le­ment sur deux points que défen­daient le PCF, confor­mé­ment au mandat donné par ses adhé­rents, et refu­sés par nos parte­naire d’En­semble et du PG :

1 – Appe­ler à une AG du FdG de Poitiers tout de suite pour discu­ter et vali­der la ligne poli­tique avec tous les amis et mili­tants du FdG.

2 – Envi­sa­ger de négo­cier entre les deux tours avec la ou les autres listes (de gauche), en vue d’ob­te­nir, si possible, un accord poli­tique pour le second tour, ceci afin de mettre en œuvre un maxi­mum des propo­si­tions de notre programme.

Ce qui serait bon pour le rassem­ble­ment, c’est de cesser de refaire l’his­toire et de régler des comptes. L’at­ti­tude rassem­bleuse, commence par le respect et l’hon­nê­teté. Pour sa part, le PCF ne se permet­tra jamais de faire des procès aux autres forma­tions poten­tiel­le­ment « parte­naires » car il ne souhaite pas insul­ter l’ave­nir…

Par ailleurs, je pense que le résul­tats des muni­ci­pales nous a montré que l’offre poli­tique du PCF pour les muni­ci­pales avait toute sa perti­nence, car il aurait certai­ne­ment rassem­blé large, permis d’avoir un très bon résul­tat au premier tour, ce qui pouvait permettre un rapport de force tout autre que celui qui existe au sein de l’ac­tuel conseil muni­ci­pal.

Peut-être ai-je tord, pour autant ce point de vue est à mon sens respec­table.

Une réflexion sur « Débat sur les élec­tions dépar­te­men­tales : une suite »

  1. Je me réjouis que nous soyons si nombreux à nous réjouir de dénoncer de concert la politique du gouvernement et du PS, aujourd’hui et pour les mois qui viennent. C’est l’essentiel, je crois.

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