Nouveaux tarifs de Vitalis pour 2018 :
Ce communiqué , publié par la NR du 4/10/2017, rend compte de l’intervention de P. Coronas au conseil communautaire du 29/09/2017, avec cette petite phrase que je mets en rouge et qui m’a fait bondir :
« Le Conseil Communautaire a voté de nouveaux tarifs pour les transports en 2018 avec la mise en place des Quotients Familiaux. En effet, si on poursuit un objectif de justice sociale, l’âge ou le statut ne doivent pas être les seuls critères. Les revenus doivent être pris en compte comme nous le faisons déjà pour la restauration collective et les activités périscolaires à Poitiers. Un salarié à faible revenu ou un étudiant pauvre doit payer moins qu’un retraité riche et inversement. La nouvelle tarification des transports va dans ce sens ce qui est une bonne chose. Elle peut aller encore plus loin et nous y travaillerons. »
Jouer de l’opposition salarié pauvre – retraité riche, on dirait du Macron, du Darmanin ou du Philippe. Pour les macroniens, le retraité est riche à partir de à 1200€ net mensuels, pour les tarifs Vitalis, c’est 750€ . Ces mêmes retraités « riches » manifestaient le 28 septembre, à l’appel de 9 orgas syndicales, contre l’augmentation de la CSG et pour la revalorisation de leurs pensions.
Note : Ce n’est pas la mise en œuvre des quotients familiaux, mesure évidente de justice sociale, qui fait débat ici. Pour mieux saisir le sens du débat et le dérapage verbal, voir sur le site d’Osons Poitiers, à la rubrique Vitalis, l’intervention des élus d’Osons. Voir le texte de leur intervention
Eclairage public des Couronneries et partenariat public privé :
Une semaine plus tard, le 11/10/2017, toujours dans la NR, un article pour mettre en scène et en valeur le futur nouvel éclairage et les élus qui le promeuvent avec cette présentation (par le journal.) de P.Coronas : « vice président de Grand Poitiers et, par ailleurs élu communiste de Poitiers » et sa déclaration (dixit le journal) :
« L’adjoint que je suis a cheminé. Il y a les idées et l’idéologie. On a à travers ce partenariat des données économiques qui conviennent et surtout on va avoir un éclairage public de qualité, peu consommateur d ‘énergie et qui ne tombe plus en panne. Sur la panne, les salariés des services publics apprécieront.
Quant au partenariat Public-Privé, le messe est dite, les idées, même un peu capitalistes, passent avant l’orientation politique qualifiée d’idéologie.
En une semaine, un aperçu saisissant et inquiétant de l’action municipale d’élus qui s’expriment au nom du PCF, au moment où l’actualité sociale et politique nécessite de travailler à l’unité de la Gauche anti libérale.
AUBARBIER Guy
1/ Se baser sur les revenus, plutôt que le statut ou l’age est effectivement une mesure de justice sociale. La tarification au QF telle que pratiquée dans la restauration collective en est l’excellent exemple. Tu le reprends toi-même. La phrase que tu cites comme étant celle qui te fait réagir n’en est que la traduction en terme clair.
2/Tu bosserais les dossiers au lieu de juste chercher à cracher du fiel, tu saurais que la maintenance de l’éclairage public n’est plus en interne (ni même en régie) depuis belle lurette.
3/C’est sur que ce genre de post sert plus à « l’unité de la gauche anti-libérale » que la position des élus PCF…
Juste deux questions :
Les élus PCF de la majorité du conseil municipal de Poitiers, dirigée par Claeys qui envoie de façon réitérée des signes d’allégeance à son nouveau maître Macron, engageraient la gauche anti-libérale? Vraiment? Ils seraient des lumières, pour le PCF, au-delà de ses élus municipaux poitevins?
Doit on s’attendre au point où nous en sommes à une dénonciation par les élus PCF du conseil municipal de Poitiers de la prise de position du président d’Ekidom qui a dit dans la presse régionale que la politique de Macron était celle d’une droite dure?