FSU: « Le gouver­ne­ment doit cesser la répres­sion poli­cière de mani­fes­ta­tions légi­times »

Le gouver­ne­ment doit cesser la répres­sion poli­cière de mani­fes­ta­tions légi­times


Depuis le passage en force du gouver­ne­ment jeudi 17 mars par le 49–3, la gestion poli­cière des mani­fes­ta­tions contre le projet de loi sur les retraites a profon­dé­ment changé, des violences inouïes sont commises sur des mani­fes­tant·es. L’usage de gaz lacry­mo­gènes se répand, tout comme les charges poli­cières contre les cortèges de mani­fes­tant·es se déve­loppent. Plusieurs centaines sont mis·es en garde à vue arbi­trai­re­ment. Des femmes ont été traî­nées par les cheveux sur plusieurs mètres et certaines ont même subi des agres­sions sexuelles lors de palpa­tions. 

La mani­fes­ta­tion de samedi 18 mars à Paris a vu se repro­duire quasi­ment les mêmes scènes honteuses, celles de jeunes, comme à Mantes la Jolie en 2018, mis·es à genoux la tête contre le mur et menot­té·es après avoir été cueilli·es au hasard dans la foule suite à une charge des brigades moto­ri­sées, les BRAV-M.

Ces exac­tions poli­cières montrent la volonté d’un pouvoir  cher­chant à contrô­ler par la force la colère légi­time d’un peuple. Les pratiques de la BRAV-M rappellent les pires actes des volti­geurs en roue libre se déchaî­nant tout en étant hors du contrôle de leur hiérar­chie.

La FSU appelle le gouver­ne­ment à reve­nir urgem­ment à une gestion paci­fique des mani­fes­ta­tions, même si elles sont déter­mi­nées et portées par une colère sociale légi­time, pour ne pas en arri­ver à un drame. 

Lundi 20 mars, jour­née inter­na­tio­nale de lutte contre les violences poli­cières, comme chaque jour depuis jeudi dernier, des mani­fes­tant·es s’ex­pri­me­ront à nouveau dans la rue pour exiger le retrait. 

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