Pour Osons Poitiers écologique, sociale, solidaire et citoyenne, la grève déclenchée hier à Vitalis pose une nouvelle fois la question de la qualité des rapports sociaux à l’intérieur de l’entreprise. Il faut s’inquiéter en effet, de la manière dont la direction respecte les droits des personnels : en un mois, il y a eu le cas d’un salarié en congé maladie sans salaire du jour au lendemain et le cas de cette employée remerciée avec brutalité sans qu’elle soit en mesure de se défendre.
Nous comprenons la réaction du personnel face à une telle désinvolture face aux droits des salariés : qu’on mette fin à une période d’essai alors que le point aux 6 mois était positif et ce sur une simple convocation orale, sans que quiconque soit informé n’est pas admissible et justifie pleinement la riposte syndicale immédiate et unanime de ses collègues. Nous demandons que la direction soit interpellée par les élus responsables de Grand Poitiers : ils doivent exiger que soient respectés les droits élémentaires de chacun et faire en sorte que l’entreprise puisse sereinement remplir le service public de transport qui est sa raison d’être.