Hugo, mili­tant d’En­semble à Rennes, inter­dit de séjour par Caze­neuve.

Notre cama­­rade Hugo Melchior, mili­tant rennais d’En­semble, avait  reçu courant mai une in­ter­­dic­­tion de séjour dans le péri­­mètre des mani­­fes­­ta­­tions à Rennes, jusqu’au 25 mai.

Le préfet avait décidé cette inter­­­dic­­tion tota­­le­­ment arbi­­traire, en vertu de l’état d’ur­­gence, après des inci­­dents surve­­nus en marge des dernières mani­­fes­­ta­­tions à Rennes. Ce qui est clai­re­ment repro­ché à Hugo par la préfec­ture, c’est d’être l’un des anima­­teurs du mouve­­ment étudiant de contre la loi Travail sur l’uni­ver­sité Rennes2. D’avoir témoi­gné sur son cama­rade qui a perdu un œil par effet d’une arme poli­cière.

Cette déci­­sion fut suspen­due par le Tribu­nal admi­nis­tra­tif de Rennes le 23 mai. Ce fut un camou­­flet pour la préfec­­ture d’Ille-et-Vilaine  et donc pour le ministre de l’in­­té­­rieur., B. Caze­­neuve.

Mais rebon­dis­se­ment: dès le 25 mai, un nouvel arrêté préfec­to­ral l’in­ter­dit de séjour­ner dans le centre-ville de Rennes de 7h à minuit.
L’ar­bi­traire d’État et l’achar­ne­ment de la préfec­ture conti­nuent donc.

Voilà l’usage poli­tique qui est fait de l’État d’ur­gence pour crimi­na­li­ser et entra­ver des mili­tants poli­tiques, à Rennes, Paris et ailleurs.

PB, 26–05–2016

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