par Se sentant pousser des ailes depuis de nombreux mois, voire années, les groupuscules d’extrême droite multiplient les attaques contre le mouvement social et la gauche politique: agressions violentes d’étudiant-e-s, et militant-e-s comme récemment dans l’Est contre un militant de la France insoumise qui a vu sa maison incendié, menaces de morts, attaques de locaux associatifs, notamment antifascistes ou en solidarité avec les migrants, de librairie indépendantes, agressions racistes, sexistes et LGBTIphobes en tout genre.
Ces nervis néonazis n’hésitent plus s’en prendre à des meetings politiques de gauche comme on l’a vu à Bordeaux pendant la campagne législative en 2022, contre des mairies accueillant des migrants, comme encore récemment à Saint-Brevin.
L’extrême droitisation du champ médiatique sous la houlette de Bolloré, où se répandent sur les plateaux des principaux médias les discours nauséaux d’ Eric Zemmour et de Marine Le Pen, relayés par la cohorte d’éditorialistes entrepreneurs de haine, crée un climat où fleurit l’éco-système néofasciste, de plus en plus en roue libre.
Ce climat est évidemment largement encouragé par la Macronie, menant une politique violemment antisociale, et raciste, Darmanin en tête de gondole, tout affairée à dresser une digue « républicaine » contre la NUPES, seule alternative crédible, en guise de tapis rouge pour l’extrême droite.
La Gauche écosocialiste (GeS) condamne avec la plus grande fermeté cette attaque odieuse et assure la libraire La Brêche et le NPA de son entière solidarité.
Il est plus qu’urgent de construire un large front antifasciste, social, féministe, antiraciste et démocratique dans la rue et dans les urnes.
Les marches du 23 septembre peuvent constituer un pas dans ce sens.
A Paris, le 25/08.
