Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social
2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai
2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents
ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux, étaient
présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI.
Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs
et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont
battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme
dans le privé.
Malgré cela l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du
49–3, promulgation immédiate malgré la censure partielle du conseil constitutionnel… La décision du
Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la
population crée une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement,
ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a
toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique,
festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.
2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai
2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents
ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux, étaient
présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI.
Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs
et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont
battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme
dans le privé.
Malgré cela l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du
49–3, promulgation immédiate malgré la censure partielle du conseil constitutionnel… La décision du
Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la
population crée une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement,
ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a
toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique,
festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.
Dans l’attente de la décision sur le RIP, l’intersyndicale se félicite de la proposition de loi d’abrogation
de la réforme des retraites qui sera à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Cette
proposition de loi permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par
un vote sur la réforme des retraites.
Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler
à voter cette proposition de loi. Dans ce cadre, l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec
notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestions le 6 juin prochain
permettant à l’ensemble des salariés de se faire entendre des parlementaires.
Depuis 6 mois, les organisations syndicales de salariés font de nombreuses propositions, notamment
en matière de financement, pour renforcer notre système de retraite par répartition et le rendre plus
juste.
Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne
soient précisément fixés. Les organisations syndicales de salarié.e.s rappelleront leur refus de la
réforme des retraites.
Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à contribution les
employeurs, pour que les préoccupations des salarié.e.s soient enfin prises en compte, en matière de
salaires, de conditions de travail, de santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et
d’environnement notamment. La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si le
gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions des organisations
syndicales.
Le 2 mai 2023