* La vidéo est ICI
* le communiqué de presse des Amis de la Terre là :
Une sanction qui fait reculer la liberté d’expression
La mesure disciplinaire visant un enseignant de philosophie du lycée Victor Hugo, à Poitiers, décidée par le rectorat, suite à un soi-disant comportement indigne lors de la minute de silence (en mémoire aux victimes de la tuerie, d’il y a quinze jours) est inique et injustifiée.
Par cette sanction administrative et l’éventuelle poursuite judiciaire – sans que l’intéressé en connaisse la raison, comble de mépris -, le recteur, représentant politique du gouvernement actuel, veut faire un exemple à l’encontre d’un enseignant dont l’indépendance d’esprit doit le chagriner depuis bien longtemps. Il est scandaleux qu’il soit sanctionné pour la seule raison qu’il n’aurait pas tenu comme il faut le garde-à-vous lors de cette journée de la minute de silence. On voit déjà où mène le patriot act à la française de Valls et consorts.
Oui, on peut être révulsé par les attentats des intégristes – et Jean-François Chazerans, bien connu du milieu associatif et politique poitevin, est à mille lieux de soutenir ces actes barbares – sans pour autant être prêt à marcher du même pas que les gouvernants qui bombardent à droite, à gauche, au gré des intérêts du capital français, et sans se reconnaître dans la brochette des Nétanyahou, Bongo et consorts. Un prof de philo peut, peut-être, faire réfléchir et s’exprimer ses élèves plus efficacement en ne s’en tenant pas à un silence lourd d’ambiguïtés.
En affichant « Je suis Charlie », lors d’une récente réunion avec les chefs d’établissements de l’académie, le recteur montre, par cette décision, le peu de cas qu’il fait de la liberté d’expression.
Poitiers, le 25 janvier 2015
* La chanson c’est celle-là.
Mais peut-on traiter le recteur de « braves gens » ?
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