Si tu as l’argent pour aller où tu veux, pour choisir ta nourriture, ton logis, tes vêtements, tes loisirs, tu te sens libre … oui mais… Pour accéder à cette « liberté de consommer » beaucoup sont contraints de perdre leur vie à la gagner ! Il y a donc là une première liberté à conquérir : le droit de tous à la subsistance… oui mais …
Consommer des biens sans pouvoir refuser « le monde qui va avec », ce n’est pas encore la vraie liberté. Être libre, c’est être partie prenante des orientations de nos vies, et ces décisions-là nous échappent : il est prévu que nous les déléguions au Parlement, au Gouvernement, à l’Administration, au Commerce… qui disent en choeur OUI aux trusts : chimie, pétrole, nucléaire, grande distribution, publicité…
L’absence de scrupules fait de ces TRUSTS les naufrageurs du monde. Ils se veulent intouchables et nos gouvernants, complices, veillent à nous tenir tranquilles avec du pain, des jeux… et de l’électricité à un coût environnemental insoutenable..
L’urgence, la vraie !
En fait les intérêts des gouvernants ne sont PAS les nôtres. C »est pour imposer les leurs qu’ils mobilisent armée, police, caméras de surveillance et autres subterfuges visant à masquer leur INCAPACITÉ à endiguer les catastrophes écologiques et sociales annoncées.
Le danger vient d’eux : ils n’imaginent pas d’autres rapports que la compétition : domination et soumission, voire guerre. Ils veulent nous empêcher de refuser ce qui gâche la vie : les pesticides tueurs d’abeilles et autres perturbateurs endocriniens, l’industrie nucléaire, le dérèglement climatique… C’est toute notre vie au quotidien qui est confisquée.
L’urgence, la vraie, c’est d’être tous unis pour obtenir du pouvoir central l’ARRÊT de ce qui nous tue.
Imagine !
Et, dans le même temps, reprenons la maîtrise de notre vie sociale : le seul pouvoir légitime, c’est celui que nous exerçons en réfléchissant entre voisins – comme à Nuit Debout ou « mon petit voisinage », des initiatives locales qui peuvent faire le tour du monde !
Nous ne travaillerons que pour répondre aux besoins. Nous nous passerons des bombes destinées à faire sauter plusieurs fois la planète…
Par contre, nous avons besoin d’eau et d’air non pollués, nous pouvons nous organiser pour cultiver des légumes, regrouper nos déplacements, échanger des biens et des services variés… Nous avons besoin de solidarité… : découvrons que c’est un plaisir …
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sur l’air de la cucaracha – déjà utilisé – entre autres – pour « Radio-Paris ment » :
Le Gouverne-ment et le Parle-ment
nous saoulent de leurs boniments
mais la surveillance et l’état d’urgence
cachent mal leur impuissance.
Nuit debout, Amis de la Terre, sans drapeaux ni banderoles…