Le matin le Conseil municipal de Poitiers ainsi que les maires de Grand Poitiers s’était réunis pour décider de la conduite à tenir : que laisser ouvert, que fermer. Des arrêtés furent pris.
Le député maire socialiste A. Claeys fit un discours qui fut suivie d’une minute de silence.
« Osons Poitiers » avait décidé de ne pas intervenir pour ne pas redire ce qu’avait dit le maire : soutien aux victimes, condamnation de la barbarie, remerciement aux services de l’État et aux actes de solidarité avec les victimes.
Seul l’élu FN était dans un autre discours. Les masques sont tombés quelques instants : il fallait en gros, selon l’élu d’extrême droite, « eliminer tous ces gens-là ». On sentait qu’il ne parlait pas des terroristes (qui étaient déjà morts). Il fut interrompu par le maire.
Grand Poitiers appella à un rassemblement siliencieux à 16h00.
À l’heure dite députés, sénateurs, présidents de la Région et du Département sont apparus.
Minute de silence, une Marseillaise de ces élu-es, non reprise par la foule.
Des applaudissements en l’absence d’un quelconque discours.
Dans la foule rassemblée quelques panneaux griffonnés
« je vois des humains mais je ne vois pas d’humanité »
.
Une chorale improvisée chanta le « Chant des partisans »
Il y eu une farandole triste qui se termina en escargot, bras levés :
Les gens continuaient d’arriver :
Beaucoup de jeunes dans la foule : il faut dire que ces attentats ne concerne pas seulement la poilitique extérieure militariste de notre pays. Les assassins sont des ennemis déclarés de la légèreté, de la fête, de l’amusement, des distractions, de la mixité, de la laïcité. Le modèle de société qu’ils revendiquent est digne du fascisme. D’où leur volonté de tuer le maximum d’anonymes possibles avant de se suicider.
Un autel improvisé était dressé parlant également de l’attentat de Beyrout.