Stop TAFTA , 20 septembre, commu­niqué pour un réfé­ren­dum

Bonjour,

vous trou­ve­rez ci-dessous le commu­niqué de presse du collec­tif qui a été envoyé à la presse.

Commu­niqué de presse : la société civile demande un réfé­ren­dum sur le CETA et présente son nouveau rapport.
A l’oc­ca­sion d’une confé­rence de presse orga­ni­sée à l’As­sem­blée natio­nale ce mercredi 20 septembre, des dizaines d’or­ga­ni­sa­tions envi­ron­ne­men­tales, d’as­so­cia­tions et de syndi­cats ont offi­ciel­le­ment demandé la suspen­sion de l’ap­pli­ca­tion provi­soire du CETA, l’ac­cord de libre-échange entre l’Union euro­péenne et le Canada, prévue le 21 septembre et l’or­ga­ni­sa­tion d’un réfé­ren­dum sur le sujet.

Les orga­ni­sa­tions membres du collec­tif natio­nal Stop TAFTA/CETA ont égale­ment présenté un nouveau rapport : L’im­pact macroé­co­no­mique du CETA et ses consé­quences sur le climat, la santé, l’agri­cul­ture et l’em­ploi qui met en évidence les consé­quences drama­tiques et irré­ver­sibles qu’en­gendre le CETA.

Karine Jacque­mart, contri­bu­trice du rapport et direc­trice géné­rale de food­watch France alerte : « Toutes les normes euro­péennes concer­nant la santé et l’ali­men­ta­tion sont poten­tiel­le­ment visées dans le cadre du CETA, voilà pourquoi il y a urgence à suspendre sa mise en appli­ca­tion soit-disant « provi­soire » et à ouvrir un réel débat sur les impli­ca­tions de ce genre de trai­tés ! »

Selon Maxime Combes, écono­miste et membre d’At­tac France : « entre CETA et climat, Emma­nuel Macron choi­sit le CETA ; au moment où le gouver­ne­ment s’enor­gueillit de vouloir mettre fin à la produc­tion d’éner­gies fossiles sur le terri­toire français, comment peuvent-ils justi­fier un accord qui encou­rage leur produc­tion et leur impor­ta­tion du Canada, appro­fon­dis­sant la dépen­dance de notre système éner­gé­tique aux hydro­car­bures ? »

Henry Ster­dy­niak, écono­miste à l’OFCE et membre du collec­tif des Econo­mistes Atter­rés, dénonce les modé­li­sa­tions écono­miques utili­sées pour justi­fier la mise en oeuvre de cet accord : “une étude sérieuse devrait prendre en compte les effets empi­rique­ment consta­tés de la mondia­li­sa­tion : la hausse de la part des profits (grâce à la mise en concur­rence des sala­riés), la dégra­da­tion de la situa­tion de certaines caté­go­ries de travailleurs, la perte du contrôle démo­cra­tique de la société sur les choix écono­miques, les possi­bi­li­tés d’op­ti­mi­sa­tion fiscale et l’ins­ta­bi­lité finan­cière. Ceux-ci ne sont pas des points de détails que la modé­li­sa­tion a le droit de négli­ger.”

Une péti­tion a déjà réuni près de 200 000 signa­taires exhor­tant le Président Emma­nuel Macron à stop­per la mise en œuvre du CETA. Il faut Nous deman­dons au Président de consul­ter les citoyen.nes à travers l’or­ga­ni­sa­tion d’un réfé­ren­dum. L’enjeu est de taille pour la démo­cra­tie en Europe.


Alexis Chaus­sa­let – Rela­tions médias
+33 (0)1 56 06 43 67 // alexis@at­tac.org

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