Ce texte émane d’un courant d’Ensemble qui a réuni une majorité relative mais pas de majorité qualifiée.
Un deuxième courant est plus ou moins hostile à l’adhésion à France insoumise.
Ce courant s’est réuni à Bagnolet, au local national d’Ensemble! ce 19 novembre. Voici la déclaration publique qu’il a rédigée:
Au nom de notre collectif, composé de militant-e-s d’Ensemble qui sont membres de la FI, nos camarades Clémentine Autain, Caroline Fiat et Myriam Martin ont déposé un texte dans le cadre de la préparation de la Convention nationale de la France insoumise :https://www.ensemble-fdg.org/content/contribuer-la-construction-de-la-france-insoumise-texte-collectif-presente-par autain-fiat
Réuni-e-s en coordination nationale, militant-e-s de Ensemble et membres de la FI, nous voudrions préciser certains aspects qui forgent notre engagement collectif et le sens de notre contribution à la construction de la FI.
Le choix de la France Insoumise est le bon.
Notre décision est mûrement et collectivement réfléchie, même si nous n’avons pas toutes et tous individuellement rejoint la France insoumise au même moment. Nous venons de l’extrême-gauche, de la gauche radicale et autogestionnaire, de l’altermondialisme et du mouvement social, de l’écologie politique. Nous sommes lucides face à nos limites mais tenaces quant à nos convictions. Nous venons, comme nous sommes, avec un état d’esprit positif, avec l’ambition d’être utiles, de contribuer au travail collectif et à la réflexion des insoumis. Nous sommes à la fois totalement membres de la France insoumise et en même temps, membres de notre formation politique, Ensemble !, à l’image de ce que font des camarades d’autres formations présentes dans l’espace politique de la FI. Si tou-te-s nos camarades d’Ensemble ! n’ont pas fait ce choix, nous espérons encore les convaincre par la pratique.
Nous savons que le processus de recomposition inhérent à la crise des projets historiques de la transformation sociale a été marqué par les échecs, les renoncements voire les fiascos. Nous en connaissons les causes : les renoncements, la dispersion, l’isolationnisme, le fétichisme dogmatique et la « groupuscularisation », l’opprobre qui pèse sur les projets émancipateurs face à la faillite politique, économique, écologique et morale du « socialisme réellement existant ». Mais la volonté d’aller de l’avant est bien là, portée par notre inextinguible indignation face aux affres du monde capitaliste tel qu’il est. Cette volonté impose d’inventer un nouveau futur, de se rassembler dans une force politique pour l’atteindre. Une force politique évolutive qui s’élargira et gagnera en efficacité par l’action, les tâtonnements, les rectifications. C’est le défi lancé par la FI.
Des questions demeurent en débat. Mais quel que soit le point de vue qui a été le nôtre dans le passé sur certains sujets, force est de constater qu‘un certain nombre d’accords de fond très importants existent et que France insoumise affiche une grande vitalité :
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la campagne Mélenchon 2017 puis la législative qui a suivi ont eu un impact auprès d’un électorat très large, auprès des jeunes, des habitants des quartiers populaires, dans les zones rurales politisées à gauche, auprès des électeurs de la « classe moyenne », etc… ; le programme « l’avenir en commun » a été l’une des sources de cet impact ainsi que la stratégie de communication tout azimut, très novatrice sur internet notamment, montrent une percée de la France insoumise dans l’espace politique et médiatique français ;
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le score de JL Mélenchon à la Présidentielle est inédit depuis des décennies pour un candidat porteur de ce type de programme ;
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l’élection d’un groupe de 17 députés au Parlement dote la France insoumise d’un porte voix qui a déjà démontré qu’il pouvait s’avérer d’une grande utilité et d’une grande efficacité dans le combat contre Macron et dans le combat pour donner de la force aux idées de l’alternative antilibérale dans la société ;
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le succès de la journée du 23 septembre montre que la FI a le potentiel pour peser sur la situation également en dehors des moments électoraux et de façon complémentaire à l’action de nos élu-e-s ;
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Le volume souvent indigne des polémiques lancées par le pouvoir ou nombre de forces politiques adverses ou encore de commentateurs politiques hostiles montrent que nous leur faisons peur et c’est bon signe ;
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le mouvement la France insoumise occupe de nombreux terrains, ceux des médias « mainstream » ou alternatifs, ceux plus classiques de l’action militante et l’engagement diversifié des insoumis en fait une force tout à fait substantielle.
Bien entendu ce ne sera pas et ce n’est pas « tous les jours la fête » mais la force de la FI réside dans sa double fonctionnalité, de fer de lance de l’opposition de gauche au pouvoir et de porteuse d’un projet crédible d’alternative globale au libéralisme.
De « l’avenir en commun » au monde en commun.
Nous sommes globalement en accord avec la démarche politique et l’essentiel des mesures contenues dans le programme « L’avenir en commun ». C’est effectivement un programme de rupture avec l’ultralibéralisme qui vertèbre toutes les politiques menées par des gouvernements de droite ou prétendument de gauche depuis des décennies et qui sont si néfastes pour les conditions de travail de la majorité de la population, les conditions de vie et l’environnement. « L’avenir en commun » comporte le canevas des principales mesures que mettrait en œuvre un gouvernement véritablement de gauche :
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pour commencer à répartir les richesses en réformant la fiscalité dans le sens de la justice sociale, en mettant un terme à l’austérité budgétaire qui frappe les services publics, en mettant fin à l’austérité salariale ;
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pour engager la planification écologique en inscrivant la règle verte dans la Constitution, en promouvant la sobriété et le passage aux énergies renouvelables ;
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pour conduire la révolution démocratique et le processus constituant vers une VIe République, celle de l’égalité sociale et de la démocratie citoyenne.
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pour poser la question de la transformation à l’échelle au moins européenne, dans l’exigence d’une redéfinition de la construction européenne. Cela suppose par une rupture avec les traités européens, de combiner l’application de notre politique de changement au niveau national et une bataille au niveau européen dans la perspective d’une Europe solidaire et démocratique. Un projet cohérent qui peut être partagé par d’autres formations politiques en Europe, du Bloco de Esquerda au Portugal à l’Alternative Rouge et verte danoise en passant par Die Linke en Allemagne et Podemos. Cette orientation profile de façon efficace la FI pour les prochaines élections qui seront des élections européennes.
Ce programme, nous l’avons fait nôtre, parce qu’il s’inscrit dans la perspective globale que nous continuons à défendre, le combat anticapitaliste, le combat pour « un monde en commun », démocratique, écologique, féministe, autogestionnaire. Nous savons que le programme de la FI reste ouvert, qu’il n’est pas gravé dans le marbre. Qu’il s’agit au contraire d’un programme vivant qui se confronte à la réalité, se construit dans l’action et se peaufine par le débat collectif.
Trois idées, très importantes à nos yeux, ne sont que trop peu abordées.
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Celle de l’appropriation sociale. Cette démarche qui passe par la prise de contrôle et la mise en autogestion de secteurs clé de l’économie. C’est de notre point de vue une démarche importante car elle permet de neutraliser la classe possédante et les grands actionnaires. Sans cette démarche, un gouvernement de transition sociale et écologique se verrait lourdement handicapé dans sa capacité à impulser le changement. Avec cette démarche, nous engagerions un processusde mobilisation et d’auto-organisation populaire, fer de lance de la transformation.
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Celle de la mise hors d’état de nuire de la finance qui doit passer par la socialisation du secteur bancaire, pour pouvoir assurer une gestion éthique des comptes des ménages et utiliser pleinement le mécanisme du crédit pour financer les politiques publiques de grande ampleur. Sans cela, un gouvernement de transition sociale et écologique serait l’otage des forces de l’argent qui chercheraient à bloquer notre politique d’égalité sociale et de transformation écologique.
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Celle de la démocratie à conquérir. Si la perspective de la VIe République permet des avancées importantes, elle ne peut suffire à englober toutes les exigences apparues en matière de démocratie. Cette dernière doit être conçue comme la participation effective de toutes et de tous à tout pouvoir existant dans la société, ce qui suppose de créer des institutions qui le permettent et de dépasser les limites de la démocratie représentative.
Bien sur, nous avons noté que le programme « l’avenir en commun » se décline également dans des livrets thématiques qui approfondissent des questions importantes. Nombre de nos camarades se sont engagé-e-s d’ores et déjà dans les commissions qui prennent en charge ces livrets.
Nous proposons aussi la mise en place d’un « Conseil scientifique ». Un grand mouvement comme la France Insoumise, le principal dans l’opposition à Macron, doit aussi être un pôle d’attraction intellectuel, un lieu d’échanges, de discussions, d’approfondissements, entre spécialistes de diverses disciplines orientés vers la recherche d’issues humanistes aux grands problèmes de notre temps, ouvert à la confrontation argumentée avec des secteurs prêts à une discussion honnête, impliquant selon leur désir les membres du mouvement qui le souhaitent.
La marche des insoumis.
L’avenir en commun est la base qui conduit l’action des insoumis. Le but, c’est de réunir les conditions de sa mise en œuvre dans le cadre de l’exercice du pouvoir local et national. La prise du pouvoir en vue d’un vrai changement est une question non résolue en Europe depuis des décennies. A notre avis, il semble cependant qu’une stratégie pour progresser dans cette direction combine :
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la multiplication des alternatives concrètes qui préfigurent la société dont nous rêvons (développement de lieux autogérés, diffusion de pratiques écoresponsables etc…) ;
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les luttes, la confrontation sociale dans le monde du travail ou sur la base de revendications écologiques, démocratiques, sociétales, conformes à notre projet de société ;
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la conquête de positions institutionnelles à travers les processus électoraux.
Nous apprécions de façon particulièrement positive le fait que la FI ne se contente pas d’être une force électorale et institutionnelle mais cherche, à travers son activité quotidienne et par le biais des campagnes que ses groupes d’action prennent en charge, à être, à devenir, une force politique et sociale ouverte, implantée sur tous les territoires, dans la jeunesse, sur le lieux de travail. Une force politique qui cherche à prendre en charge toutes les dimensions d’une stratégie de conquête du pouvoir.
Sur la démarche, il reste de notre point de vue des questions ouvertes non entre nous et la FI, mais pour la consolidation et la réussite de cette dernière :
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la première (même si nous ne lançons pas dans une liste exhaustive), c’est de savoir comment articuler l’affirmation de la France insoumise et la collaboration avec les autres forces du mouvement social et du mouvement ouvrier. Plus la FI sera nombreuse, plus elle pourra combiner, dans le cadre des campagnes qu’elle souhaite mener, l’affirmation de ses réponses politiques propres et la participation à des cadres unitaires ah hoc. Pour ce faire, les groupes thématiques en charge de telle ou telle campagne pourraient choisir des représentant-e-s en charge des contacts avec les autres forces du mouvement social et du mouvement ouvrier concernées.
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la seconde, c’est celle de la recomposition politique. La contribution du PG adopté par son Conseil national réuni les 14 et 15 octobre précise (page 7) que la FI ne doit pas être « un parti parmi tant d’autres » mais un « espace de recomposition politique ». Nous partageons ce point de vue. Il faut cependant préciser que pour notre part, nous estimons que si la FI a commencé à rassembler les forces de la transformation sociale et politique, il va falloir convaincre encore une masse de citoyens et des dizaines de milliers de militant-e-s favorables à une alternative de gauche, que c’est au sein de la FI qu’il faut continuer de se rassembler. Car c’est le cadre qui dispose actuellement de l’influence la plus grande dans la société. Nous savons que bien des plaies doivent se cicatriser pour que tous les anticapitalistes et les communistes, les altermondialistes ou des secteurs du mouvement social, comme tous les socialistes et les écologistes sincères fassent le choix de la convergence dans une même force politique, qui ne peut être que démocratique et pluraliste.
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une troisième question enfin est ouverte, celle de l’internationalisme. De la crise climatique en passant par les nombreux foyers de guerre partout sur la planète, le système capitaliste est aujourd’hui responsable de la dégradation radicale des conditions de vie et de travail d’une majorité de la population sur la planète. Ce sont les conditions même de la vie humaine qui sont en jeu à l’échelle des prochaines décennies. Plutôt qu’une analyse « géopolitique » des rapports de force entre les États, c’est la discussion, la compréhension de la lutte des classes à l’échelle mondiale qui nous semblent nécessaires. Et c’est à cette aune qu’un mouvement tel que FI, au regard de son crédit en Europe et au delà, peut être utile. Cela passe par une critique serrée des politiques impérialistes des grandes puissances, à commencer par la nôtre.
Collectifs, donc démocratiques.
Nous partageons le souci affiché par les porte-paroles ou animatrices/teurs les plus connu-e-s de la FI de ne pas faire de celle-ci une formation politique classique qui « se vend pour un plat de lentille » ou qui s’ossifie en sombrant dans la routine. La crédibilité de la la FI se mesure aussi à sa capacité à inventer un nouveau modèle démocratique.
L’architecture globale dont s’est dotée la FI est en discussion.
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Les « groupes d’appui » qui vont devenir les « groupes d’action » en sont la base. Ils sont le lieu essentiel où s’organise, en s’adaptant à la nature de chaque intervention locale, l’action des insoumis au rythme que chacune et chacun d’entre eux-elles fixe en fonction de ses disponibilités. Ils peuvent être sectoriels ou thématiques. La coordination des Groupe d’appui à l’échelon local, aujourd’hui posée par de très nombreux groupes, est selon nous d’une grande utilité.
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Les conventions nationales, préparées en amont avec l’aide de la plateforme informatique peuvent être des lieux de délibération collectives sur des grandes décisions de fond. Une sorte de coordination nationale composée de délégué-e-s tirés au sort et de représentants des Espaces du mouvement. Le nombre de contributions déposées dans le cadre de la préparation de la deuxième convention qui se tiendra à Clermont sous peu atteste d’ailleurs d’une vitalité démocratique importante et d’une volonté d’appropriation du mouvement par les collectifs citoyens qui le composent.
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Le recours au vote peut être facilement organisé sur des points qui le nécessitent, à l’image de ce qui a été pratiqué entre les deux tours de la Présidentielle et comme cela se fait pour la Convention de Clermont. Ceci précédé d’un débat le plus large possible.
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L’espace politique composé de tous les regroupements politiques pleinement engagés dans la FI permettra à la fois de favoriser le rapprochement et le dépassement des formes politiques préexistantes. Ni cartel, ni direction politique, c’est un des lieux d’échange sur la situation politique, une force de proposition, un outil de mobilisation des réseaux liés à ces mouvements politiques. Partout où cela fait nécessité, nous proposons que des « espaces politique locaux » de la FI puissent se réunir.
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Dans leur expression politique, les élus et les responsables nationaux de la FI ont indiqué que la direction de la FI était et resterait polycentrique. Plutôt que de concentrer la fonction dirigeante aux mains de groupes pérennes et délimités, l’idée est donc de partager ces fonctions entre une série de structures ah hoc et avec le groupe d’élus à l’Assemblée nationale et le groupe des porte-paroles nationaux les plus en vue. Nous sommes d’accord pour tester cette façon d’animer la FI en lien avec la mise sur pied d’une assemblée représentative réunissant des membres de ces espaces et des insoumis.e.s tiré.e.s au sort. Reste à articuler ces centres de décision à l’occasion des prises de position que nous imposent l’actualité immédiate et le surgissement de questions nouvelles.
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Sur la question du financement, il faudra innover dans un mouvement comme la FI qui se refuse à se mouler dans des structures classiques héritées du passé. A côté du financement au cas par cas en fonction des initiatives et des actions, sera nécessaire par exemple un financement de structures pérennes (locaux), et d’activités régulières (tirage de tracts par exemple).
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Reste tout de même qu’il va falloir trouver une solution pour que la fonction de représentation et celle d’animation soient assurées également sur le plan local, à des échelles territoriales cohérentes. Nous avons pris connaissance de la proposition du Parti de gauche, dans le texte précédemment cité (voir page 8) : « S’il est essentiel que les groupes d’appui conservent leur caractère de groupe de base et leur souplesse, il peut être très utile qu’ils se coordonnent entre eux pour des initiatives à une échelle géographique plus large que le quartier ou le village, ou pour mutualiser les ressources matérielles comme humaines ». Au fond, pour nous, il s’agit de concevoir l’animation de la FI, un peu à la façon dont se conçoit l’animation d’une lutte de masse, par le souci de rassembler, de faire converger les points de vue, de coordonner l’action de façon souple et efficace. Les luttes auto-organisées se dotent ainsi souvent de coordinations et de porte-paroles tournants. Quelle meilleure source d’inspiration trouver ? Et quoi de plus cohérent avec le projet de société que nous portons et qui nécessite l’implication citoyenne permanente la plus grande ?
Voilà exposés de façon claire, nous l’espérons, les éléments essentiels qui fondent nos décisions et les propositions que nous faisons à cette étape.