Valls dégage!. Commu­niqué natio­nal d’En­semble du 26 mai

Commu­niqué lisible sur le site natio­nal d’en­semble et repro­duit ici avec quelques modi­fi­ca­tions de forme.

« 300 000 personnes ont mani­festé le 26 mai pour le retrait de la loi travail à l’ap­pel de l’in­ter­syn­di­cale et des orga­ni­sa­tions de jeunesse: c’est un succès.

« Ensemble! » dénonce les violences poli­cières et les arres­ta­tions arbi­traires qui ont eu lieu aujourd’­hui à Paris et dans plusieurs villes (Marseille, Rennes, Nantes, …)

Nous assis­tons à la montée en puis­sance des blocages, des barrages, de la grève dans des secteurs névral­giques de l’éco­no­mie, comme les raffi­ne­ries, les dépôts de carbu­rant, les ports, les trans­ports, les centrales nucléaires et ther­miques.

Nous consta­tons la frac­ture de la cohé­sion gouver­ne­men­tale.

 L’ar­ticle 2 de cette loi, celui qui est la char­pente de ce texte de loi puisqu’il insti­tue l’in­ver­sion des normes et donc le dumping social est le premier en cause. Bruno Le Roux et Michel Sapin qui envi­sa­geaient une réécri­ture de cet article 2 ont tous les deux ont été sèche­ment reca­drés par M. Valls, droit dans ses bottes, comme Juppé en 1995. Ni retrait, ni réécri­ture dit M. Valls de façon péremp­toire, tout en rajou­tant qu’il peut y avoir des modi­fi­ca­tions, sans savoir lesquelles.

Majo­ri­tai­re­ment l’opi­nion publique, selon un dernier sondage, s’af­firme oppo­sée la loi travail et fait porter sur le gouver­ne­ment la respon­sa­bi­lité des blocages.

Ce gouver­ne­ment est en pleine déroute et bloque par son entê­te­ment toute solu­tion à la crise sociale et poli­tique en cours.

La géné­ra­li­sa­tion des grèves et blocages, la conver­gence des luttes, la jonc­tion entre Nuits debout et autres sala­riéEs : tout cela doit conti­nuer et s’am­pli­fier jusqu’au retrait de la loi travail.

Nous voulons un code du travail protec­teur des droits des sala­riéEs pour le 21e siècle, pas d’un retour au 19eme siècle.

Valls doit démis­sion­ner et la loi travail être reti­rée.

Une réflexion sur « Valls dégage!. Commu­niqué natio­nal d’En­semble du 26 mai »

  1. Seul un appel national unitaire à la solidarité financière émanant des dirigeants de la CGT, de FO, de Solidaires, de la FSU et de l’UNEF permettrait aux les grévistes des secteurs stratégiques de tenir le temps nécessaire ! Ne pas le faire ce serait reproduire la même erreur qu’en octobre 2010. C’est ce que j’explique dans ma contribution « La grève par procuration est probablement la seule solution pour faire reculer un pouvoir anti démocratique » sur http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-greve-par-procuration-est-181308?pn=1000#forum4582370v

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