Manifestation samedi 18 décembre
15heures, place de la mairie, Poitiers
Samedi 18 décembre à Poitiers : deux bonnes raisons d’être dans la rue , Place de la Marie à Poitiers.
– 14h30 : « Manifestation contre l’extrême-droite », appelée par les organisations CNT, CGT 86, CGT 79, Solidaires 86, Solidaires 79, JC 86, Action Antifasciste 79, Poitiers Antifasciste, Collectif Antifasciste Tourangeau, Soror.
– 15h : Manifestation pour la solidarité avec les migrants et contre le racisme, dans le cadre de la journée internationale des migrants, appelée par les organisations et collectifs DNSI86, RESF86, 100 pour 1 Grand Poitiers, Education World 86, LDH section Châtellerault, LDH section Poitiers, Les Ami·e·s des femmes de la libération, Toit du Monde, Welcome Poitiers, Min’de Rien, Amnesty International Poitiers, La Cimade Poitiers, La M3Q, Ud CGT86, Solidaires 86, FSU 86, MJCF86, PCF86, NPA86, EELV Poitiers Sud Vienne, Ensemble ! 86, …
« Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale.
Pour l’avenir. Si la planète brûle, cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos reli –
gions. Le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser et certain.e.s nourrissent l’incendie qui nous menace.
Nous dénonçons toutes les formes de racisme dont l’islamophobie, l’antisémitisme, l’anti-tziganisme, la négrophobie
et le racisme anti-asiatique. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès, l’abrogation de la loi dite « sépa-
ratisme », le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la fin des dominations économiques, militaires et
politiques, en particulier la Françafrique.
Pour la liberté.
Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s
qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.
Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et
notamment l’abrogation de la loi dite « sécurité globale », la fin des violences et des crimes policiers et pénitentiaires, la suppression des mesures de répression contre les migrant·e·s (OQTF*, IRTF*, …) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative. Nous exigeons la destruction des murs qui s’érigent partout dans le monde pour séparer et contrôler les peuples.
Pour l’égalité des droits.
Les arguments utilisés contre l’immigration sont faux économiquement et ne servent qu’à
justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales. L’oppression et la surexploita-tion des migrant·e·s aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s.
Nous revendiquons l’égalité des droits pour tou·te·s, le
renforcement et l’accès réel à la santé, à l’éducation, à des revenus décents, au logement et l’arrêt des expulsions dans
les foyers de travailleurs/euses migrant-es. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.
Pour la Dignité.
Nous refusons la banalisation de l’insoutenable. Nous dénonçons les politiques anti-migratoires et de non-accueil des migrant·e·s. Nous refusons l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes. Nous réclamons vérité et justice pour les victimes de violences policières et pénitentiaires. Nous exigeons le respect des convictions et croyances de tou·te·s. Debout, nous redevenons dignes.
Pour la Solidarité.
Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. À faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue fermée ou attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, des associations antiracistes dissoutes ou menacées de l’être, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion, d’une frontière. A partir d’un local associatif ou syndical, d’un lieu culturel et solidaire…
Nous appelons notre pays à se lever en masse, s’organiser et lutter pour la solidarité et contre le racisme.
En multipliant les initiatives de toutes sortes, dans toutes les villes et les villages en manifestant ensemble,
le même jour le samedi 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s,
Notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.