Cathe­rine Samary: Une guerre d’agres­sion « grand russe »

Je commen­ce­rai par souli­gner quelques aspects essen­tiels de la percep­tion pouti­nienne des enjeux de son pouvoir en Russie et sur l’échiquier inter­na­tio­nal et régio­nal (notam­ment au Béla­rus) quand il lance sa dite « opéra­tion mili­taire » le 24 février. Puis, j’évoque­rai au vu des premiers effets de sa guerre d’agres­sion grand-russe, les inflé­chis­se­ments de sa poli­tique produi­sant de nouvelles carac­té­ris­tiques et incer­ti­tudes des résis­tances en Russie et au Béla­rus. Je conclu­rai sur l’es­sence de ce que notre réseau tente de faire, passant le relais aux inter­ven­tions suivantes pour le concré­ti­ser.

Le contexte : une « opéra­tion » idéo­lo­gique­ment marquée et « située »
Poutine a construit son projet à partir d’une idéo­lo­gie et moti­va­tion grand-russe de remise en cause de la construc­tion « léni­niste » d’une Ukraine (et d’un Béla­rus) indé­pen­dante (voir son discours de fin 2021 [2]) ; et il a déter­miné la date de son offen­sive guer­rière non pas en fonc­tion d’une « menace » contre la Russie venant de l’OTAN, mais au contraire d’un constat (en 2021) de la crise de l’OTAN (« en mort céré­brale », disait Macron) : après le retrait d’Af­gha­nis­tan, d’une part, et dans le contexte de divi­sions majeures entre États-Unis et UE et au sein de l’UE entre Alle­magne, France et nouveaux membres d’Eu­rope de l’Est : notam­ment sur les enjeux éner­gé­tiques avec les dépen­dances étroites que l’on connaît entre Russie et UE – mais tout parti­cu­liè­re­ment, Alle­magne, France et Italie sur ce plan. Poutine savait aussi, comme Biden l’a rappelé expli­ci­te­ment y compris à Zelensky, qui s’en plai­gnait – que l’OTAN ne défen­drait pas l’Ukraine qui n’en était pas membre.

Après les années Eltsine et le « parte­na­riat pour la paix » avec l’OTAN (notam­ment le soutien par les États-Unis des sales guerres menées par la Russie en Tchét­ché­nie « contre le terro­risme » – la recons­truc­tion d’un État fort russe (dans la maîtrise de ses oligarques) et inter­na­tio­nal s’ac­com­pa­gnait d’une nouvelle logique de rapport de force et de partage de « sphères d’in­fluence » combi­nant traits et inté­rêt capi­ta­listes communs et rela­tions conflic­tuelles : la Russie a cher­ché à construire l’Union écono­mique eurasia­tique face à (et sur le modèle de) l’UE, et pour contrer le « parte­na­riat orien­tal » lancé en 2009 par l’UE en rempla­ce­ment de toute logique d’ex­ten­sion de ses membres) vers tous les pays post-sovié­tiques situés entre la Russie et l’UE – dont l’Ukraine et le Béla­rus [3]. De même, à partir de 2003 se met en place l’OTSC (Orga­ni­sa­tion du traité de sécu­rité collec­tive) souhai­tée par le Kaza­khs­tan – et qui inter­vient face aux soulè­ve­ments sociaux du Kaza­khs­tan en 2021. Car cette mini-OTAN a aussi (et surtout) une logique régio­nale de main­tien de l’ordre de pouvoirs auto­cra­tiques issus de l’ex-URSS parta­geant une peur orga­nique envers ce qui, à partir du début des années 2000 (notam­ment en Ukraine et Géor­gie), après la chute spéci­fique de Milo­se­vic [4] est analysé comme des « révo­lu­tions de couleur » – notion qui désigne des soulè­ve­ments popu­laires anti-corrup­tion prenant des emblèmes colo­rés dont les partis « pro-occi­den­taux » sont finan­cés par l’Oc­ci­dent. Malheu­reu­se­ment, la vision pouti­nienne de tout mouve­ment contes­ta­taire comme « pion » de l’étran­ger et toute révo­lu­tion embryon­naire comme « révo­lu­tion de couleur », pénètre aussi de façon désas­treuse au sein d’une partie de la gauche : celle-ci s’ap­puie sur la part d’évi­dence et de vrai de l’ins­tru­men­ta­li­sa­tion de toutes les crises par les grandes puis­sances qui tentent d’y faire avan­cer leurs propres inté­rêts finan­ciers et objec­tifs géopo­li­tiques.

Mais cette approche réduit les socié­tés à des pions, sans aucune marge de bilans propres de leurs expé­riences et d’ac­tions auto­nomes échap­pant en partie au contrôle d’« en haut » et d’ailleurs. Cela ne permet pas de comprendre la profon­deur de la crise des formes de repré­sen­ta­tion démo­cra­tiques aujourd’­hui – et, en Ukraine, la réalité de mouve­ments sociaux et de choix auto­nomes. Cela n’em­pêche nulle part les diffi­cul­tés à construire des alter­na­tives cohé­rentes – aux échelles où elles deviennent crédibles. Et cela n’em­pêche évidem­ment pas les instru­men­ta­li­sa­tions de mouve­ments auto­nomes par les grandes puis­sances – et des issues non garan­ties.

Mais de telles tendances valent aussi pour le pouvoir russe lui-même : son instru­men­ta­li­sa­tion des conflits du Kaza­khs­tan pour légi­ti­mer l’OTSC auprès de ses alliés auto­cra­tiques régio­naux non russes en a témoi­gné – sans suppri­mer la réalité des aspi­ra­tions expri­mées par les mouve­ments sociaux. De même, le rappro­che­ment plus orga­nique entre la Russie et le pouvoir du Béla­rus marque un tour­nant – et non une trajec­toire fixée d’avance. Loin d’être accla­mée, l’in­ter­ven­tion de Poutine dans la crise ukrai­nienne de 2014 avait suscité des défiances et critiques expli­cites jusqu’au Béla­rus:  l’enjeu de la souve­rai­neté (auto­cra­tique) des États post-sovié­tiques demeure omni­pré­sente dans la construc­tion de l’Union écono­mique eurasia­tique (comme de l’OTSC) – une source de tensions internes entre États membres et insti­tu­tions supra­na­tio­nales que rencontre aussi l’Union euro­péenne. L’idée que Poutine pour­rait sans problème mener une guerre pour s’ap­pro­prier des terri­toires et chan­ger le pouvoir en place chez ses voisins est fausse – y compris pour ceux qui adhèrent à l’OTSC (qui s’est rapi­de­ment reti­rée du Kaza­khs­tan) et… au Béla­rus.

Après avoir pris quelques distances avec Moscou à la suite de la récu­pé­ra­tion par la Russie de la Crimée et à la guerre hybride lancée dans le Donbass en 2014, Loukat­chenko s’est tourné radi­ca­le­ment vers Poutine pour stabi­li­ser son règne, après les soulè­ve­ments de 2020. La Cons­ti­tu­tion du Béla­rus avait enté­riné une neutra­lité en termes d’ar­me­ments nucléaires à la suite des accords conclus en 1996 avec la Russie et les États-Unis – analogues à ceux signés par l’Ukraine et le Kaza­khs­tan – cédant leurs armes nucléaires à la Russie moyen­nant une clause de respect des fron­tières. Les modi­fi­ca­tions consti­tu­tion­nelles récentes permettent à des bases russes de s’éta­blir dans le pays – mais pas au point d’en­trer « en guerre » avec des voisins…

Résu­mons donc la percep­tion pouti­nienne de ses marges de manœuvre et des avan­tages qu’il peut escomp­ter tirer de son offen­sive mili­taire en Ukraine au début de 2022 (illus­trée par ses propres discours).

  • Au plan inté­rieur russe : le tour­nant de 2014 en Crimée a été reçu de façon patrio­tique, et les négo­cia­tions sur le Donbass à Minsk avec les gouver­nants français et alle­mands ont donné une crédi­bi­lité à une logique de « gestion inter­na­tio­nale » d’un conflit interne ukrai­nien et d’un pouvoir de Kyiv post-Maïdan, appuyé sur des forces d’ex­trême droite « anti­russes [5] ». L’es­poir est de détour­ner la popu­la­tion de ses insa­tis­fac­tions sociales et poli­tiques inté­rieures. Mais – y compris vis-à-vis des alliés du Béla­rus – il ne s’agit pas de « guerre » : d’où l’ac­cent sur la double légi­ti­ma­tion poli­tico-idéo­lo­gique – « Nous sommes un seul peuple russe » et il s’agit d’une « opéra­tion » contre des fascistes ukrai­niens anti­russes.
  • L’élec­tion de Zelensky en 2019 et sa baisse de popu­la­rité un an après son élec­tion sont plutôt perçues comme preuve d’un pouvoir faible à Kyiv qui devrait s’ef­fon­drer faci­le­ment (même les alliés occi­den­taux de Zelensky le pensent aussi – offrant des aides pour quit­ter le pays…).
  • Cette logique interne/régio­nale s’ac­com­pagne d’une mission inter­na­tio­nale contre un ordre occi­den­tal unipo­laire face à une OTAN et une UE en crise.

… Et les premiers effets d’une guerre d’agres­sion
Loin de s’ef­fon­drer, le pouvoir de Zelensky se trans­forme et se conso­lide dans l’en­semble de l’Ukraine, exploi­tant son propre profil russo­phone et juif contre la propa­gande pouti­nienne non sans talent média­tique.
L’ap­pel à une résis­tance – où l’ar­mée est secon­dée par une défense terri­to­riale popu­laire – modi­fie de façon majeure l’im­pact local, régio­nal et inter­na­tio­nal de cette guerre – dans la durée. Non seule­ment le pouvoir de Kyiv ne s’ef­fondre pas – et Poutine ne trou­vera pas un régime à sa botte – mais c’est toute une popu­la­tion qui est mobi­li­sée contre cette inva­sion. Une nouvelle « ukrai­nité » popu­laire se construit dans et contre la guerre.

Les premières résis­tances à la guerre en Russie et au Béla­rus sont en phase avec cette carac­té­ris­tique que découvrent les soldats russes – et que dénoncent avec force en tout premier lieu des syndi­ca­listes de Russie et du Béla­rus.

Le commu­niqué de la deuxième confé­dé­ra­tion syndi­cale du pays, la Confé­dé­ra­tion du travail de Russie (KTR, Confé­dé­ra­tion indé­pen­dante membre de la CSI, 2,5 millions d’adhé­rents) à Moscou, le 25 février 2022 est éloquent :

La Confé­dé­ra­tion du travail de Russie note, avec une grande amer­tume, que ce sont les travailleurs de nos pays, des deux côtés, qui souffrent en consé­quence directe du conflit mili­taire. L’in­ten­si­fi­ca­tion du conflit menace de provoquer un choc dévas­ta­teur pour les écono­mies et les systèmes de soutien social de nos pays, ainsi qu’une baisse du niveau de vie des travailleurs. Cela ouvri­rait la porte à une vague massive de viola­tions des droits du travail des citoyens travailleurs.
En ce qui concerne tout ce qui précède, la Confé­dé­ra­tion du travail de Russie exprime sa convic­tion dans la néces­sité de la cessa­tion de l’ac­tion mili­taire, aussi rapi­de­ment que possible, et de la reprise du dialogue paci­fique et de la coexis­tence entre les peuples multi­na­tio­naux de Russie et d’Ukraine.

Paral­lè­le­ment, des actions protes­ta­taires indi­vi­duelles et collec­tives se multi­plient contre ce qu’il est inter­dit d’ap­pe­ler « guerre » se multi­plient. Lev Pono­ma­rev, un acti­viste défen­seur des droits humains, recueille plus d’un million et demi de signa­tures, des péti­tions surgissent par milieux profes­sion­nels (pour tenter de se proté­ger collec­ti­ve­ment de la répres­sion) – notam­ment celle signée par quelque 8 000 étudiants et ensei­gnants de l’uni­ver­sité Lomo­no­sov de Moscou. La socio­logue Karine Clément, spécia­liste des mouve­ments sociaux de la société russe [6], a souli­gné que Poutine ne fait « pas seule­ment la guerre à l’Ukraine » mais qu’il « massacre aussi » une société dont elle analyse les diffé­rentes compo­santes à la veille de ce tour­nant [7] aux consé­quences impré­vi­sibles.

Dans le contexte d’une société que le pouvoir s’ef­force d’ato­mi­ser et d’une guerre qui renforce les compor­te­ments patriar­caux, Ella Gros­man, active dans un des réseaux fémi­nistes contre la guerre en Russie explique :
L’agenda fémi­niste s’est révélé être un outil puis­sant pour la poli­ti­sa­tion des femmes et a touché même celles qui, au départ, ne s’in­té­res­saient guère à la poli­tique. […] Le fémi­nisme, avec sa formule « le person­nel est poli­tique », a de ce fait changé la donne. […] Malheu­reu­se­ment, nombre d’entre elles sont en grand danger. La menace ne vient pas seule­ment de l’État, qui réprime les citoyens protes­tant contre la guerre ou révé­lant la vérité à son sujet. Avant la guerre, les fémi­nistes russes et les femmes actives sur le plan poli­tique rece­vaient déjà des menaces de mort de la part de Russes ordi­naires, furieux que le simple fait de parler à haute voix des stéréo­types de genre, de la violence sexiste ou de parti­ci­per à la vie poli­tique, ces femmes violaient l’ordre patriar­cal tacite [8].

Les actions de femmes contre la guerre portent aussi la mémoire des trau­ma­tismes légués par d’autres guerres et les violences dans l’ar­mée. Mais des centaines de soldats russes, exploi­tant les marges de résis­tance que leur donne une guerre « non décla­rée », ont refusé d’al­ler au front. Le mercredi 25 mai, un tribu­nal mili­taire de la région du sud de la Russie de Kabar­dino-Balka­rie a conclu que 115 soldats avaient « arbi­trai­re­ment refusé d’ac­com­plir une mission offi­cielle et étaient partis de leur propre initia­tive vers un lieu d’af­fec­ta­tion perma­nent », violant ainsi les termes de leur contrat de service [9].

Les avan­cées et premières victoires de la résis­tance popu­laire ukrai­nienne ont contrasté avec les problèmes mani­festes de « moral » de troupes russes en quête de sens malgré la supé­rio­rité numé­rique et d’ar­me­ment des forces d’oc­cu­pa­tion. Mais cela produit aussi des inflé­chis­se­ments majeurs à la fois du cours répres­sif interne à la Russie et de la haine propa­gée contre tous ces Ukrai­niens qui résistent (même et de fait surtout, dans la région en guerre, russo­phones) – de plus en plus, comme dans d’autres contextes passés – assi­mi­lés à des nazis [10]. Les crimes de guerre commis non loin de Kyiv, à Bout­cha, puis à Mariou­pol et dans de multiples agglo­mé­ra­tions du Donbass témoignent d’une évolu­tion de la guerre dont la contre­par­tie est au plan inté­rieur égale­ment une violence répres­sive de contrôle fasci­sant de la société. Elle est et sera sans doute accom­pa­gnée de mesures sociales ciblées vers les popu­la­tions auxquelles sont distri­bués des passe­ports russes.

Qu’en est-il au Béla­rus ? Là aussi les tout premiers jours de la guerre ont vu l’ex­pres­sion de soli­da­ri­tés syndi­cales – susci­tant très vite une répres­sion radi­cale notam­ment contre des diri­geants du Congrès des syndi­cats démo­cra­tiques du Béla­rus (BKDP) et de syndi­cats de la métal­lur­gie (SPM) ou de la radio-élec­tro­nique (REP). Cette répres­sion a suscité des protes­ta­tions syndi­cales de soli­da­rité venant notam­ment de Russie (de la part de la KTR, évoquée plus haut, elle-même mena­cée), et d’Ukraine – de la part de la Confé­dé­ra­tion des syndi­cats libres d’Ukraine la KVPU [11]. Les travailleurs des chemins de fer du Béla­rus ont entre­pris de fait des actions de type « parti­san » qui joue­ront sûre­ment un rôle essen­tiel dans / contre cette guerre – pour rendre diffi­cile l’ache­mi­ne­ment de renforts et ravi­taille­ment des troupes russes en Ukraine.

En guise de conclu­sion ouverte : l’au­to­dé­ter­mi­na­tion des peuples et leurs liens égali­taires, raison d’être de notre réseau
Il est impos­sible de savoir sur la durée quel sera l’ef­fet sur la popu­la­tion russe d’une guerre où les méfaits commis par les forces russes sont attri­bués par Poutine aux « nazis ukrai­niens ». Nous n’avons aucune garan­tie d’une issue progres­siste – donc d’une paix juste (et durable parce que juste). Nous pouvons être sûr·es qu’elle ne sera pas juste si ses condi­tions sont dictées et contrô­lées par les grandes puis­sances entre elles – et échappent au contrôle de la popu­la­tion ukrai­nienne. Elle seule doit gérer son histoire, ses pages noires et sa diver­sité.

Notre réseau vise à des liens par en bas, indé­pen­dants de tout pouvoir et des propa­gandes de ces pouvoirs – contre tous les rapports néoco­lo­niaux et racistes, d’où qu’ils viennent, en premier lieu soli­daires avec nos amis de la jeune gauche ukrai­nienne, les courants fémi­nistes, les syndi­ca­listes ukrai­nien·nes – et avec les mouve­ments anti­guerre de Russie et du Béla­rus. Avec eux et elles, nous cher­chons à faire le plus en notre pouvoir pour que la défaite des projets impé­ria­listes russes soit à la fois celle de tous les oligarques. C’est à cette condi­tion qu’il s’agira aussi de la conso­li­da­tion d’une Ukraine popu­laire, démo­cra­tique et plura­liste dont les forces de gauche sont impliquées avec nous dans la redé­fi­ni­tion de rapports euro­péens et mondiaux paci­fiques parce qu’é­ga­li­taires et défen­seurs des biens communs de la planète.

Cathe­rine Samary [1]

[1] Membre du RESU ainsi que des groupes de travail fémi­nistes et réfu­gié·es du RESU. Elle a parti­cipé au nom du NPA (avec Olivier Besan­ce­not) à la délé­ga­tion en Ukraine du RESU des 3–8 mai 2022. Voir son article, « Retour d’Ukraine : quelle soli­da­rité avec le peuple ukrai­nien », Anti-K, juin 2022. [2] Voir notam­ment Denis Paillard, « Poutine et le natio­na­lisme grand- russe », http://europe-soli­daire.org/spip.php?arti­cle61945
[3] Lire à ce sujet mon article, « La société ukrai­nienne entre ses oligarques et sa Troïka », Les Possibles, n° 2, hiver 2013–2014.
[4] Voir sur mon site, http://csamary.fr, les causes internes de la crise yougo­slave dans le contexte de la globa­li­sa­tion capi­ta­liste et de ses conflits et désordre.
[5]Lire notam­ment l’adresse aux Russes de Taras Bilous, né dans le Donbass et membre de l’as­so­cia­tion socia­liste ukrai­nienne Sotsialny Rukh (www.europe-soli­daire.org/spip.php?arti­cle61629) et les argu­ments précis de Michael Karadjis,https://mkaradjis.com/2022/06/16/on-the-fantas­tic-tale-that-the-ukrai­nian-army-killed-14000-ethnic-russians-in-donbas-between-2014-and-2022/
[6] Voir Contes­ta­tion sociale à bas bruit en Russie, critiques sociales ordi­naires et natio­na­lismes, Le Croquant, 2022 et sa présen­ta­tion par Denis Paillard.
[7] https://alen­contre.org/europe/russie/poutine-ne-fait-pas-que-la-guerre-a-lukraine-il-massacre-aussi-la-societe-russe.html
[8] Lire d’Ella Ross­man, spécia­liste du fémi­nisme en URSS et en Russie, publié dans Les Cahiers de l’an­ti­dote : Soutien à l’Ukraine résis­tante, vol. 7.
[9] Voir www.marianne.net/monde/europe/guerre-en-ukraine-115-mili­taires-russes-licen­cies-pour-avoir-refu­ser-daller-combattre
[10] Voir l’ana­lyse du marxiste russe Ilya Budaits­kis, « Renven­ting Nazism for State Propa­ganda: How Mora­lity is Being Repla­ced by Force », https://russia­post.net/page28542780.html
[11]Les textes se trouvent avec d’autres exemples de soli­da­rité syndi­cale inter­na­tio­nale, notam­ment sur le site de Soli­daires inter­na­tio­nale et les cahiers de Soutien à l’Ukraine résis­tante, asso­ciés au RESU.

Commu­ni­ca­tion aux « 4 heures pour l’Ukraine » orga­ni­sées par le collec­tif français du Resu/Ensu, le 11 juin 2002 à la bourse du travail de Paris
Publié dans Les Cahiers de l’an­ti­dote : Soutien à l’Ukraine résis­tante (Volume 9) : Brigades édito­riales de soli­da­rité 9
https://www.syllepse.net/syllepse_images/articles/brigades-e–di­to­riales-de-soli­da­ri­te—9.pdf

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