Le premier ministre passe en force la loi Macron.
Cette loi plafonne les indemnités accordées par les prud’hommes en cas de licenciement réputé « sans cause réelle et sérieuse » et flexibilise la réglementation sur les CDD.
Le gouvernement a choisi de marcher ainsi dans les pas du Medef et de bâillonner sa gauche. Il n’hésite pas à réduire à néant le pouvoir de l’Assemblée nationale.
Il n’y a rien de plus urgent que de construire le rassemblement pour une alternative de gauche. Une gauche :
– sociale contre la loi Macron,
– démocratique contre ce gouvernement,
– écologiste contre les bus Macron, et
– solidaire du peuple grec.
Cela passe par le dépôt d’une motion de censure à l’initiative des député.es du Front de gauche, mais aussi par le développement de mobilisations sociales unitaires.
Poitiers, le 17 juin 2015