Le gouvernement Ayrault-Hollande multiplie les mesures contre les salarié-es, les chômeur-ses, les migrant-es et la grande majorité de la population. Il cède sans rechigner aux exigences des grands patrons et du MEDEF, allant même au-delà de leurs espérances. Ce gouvernement est-il encore de gauche ?
Un politique à la solde du patronat
Avec le Pacte de responsabilité, le gouvernement :
– supprime les cotisations patronales qui finançaient les Allocations familiales depuis la Libération : 35 milliards d’euros.
– prévoit une réduction des dépenses publiques avec les privatisations qui vont avec : 50 milliards.
Ces cadeaux viennent s’ajouter aux 200 milliards déjà accordés ces 30 dernières années. Et sans ucune contrepartie ! Le patronat s’y refuse.
Tout cela soi disant pour « améliorer la compétitivité des entreprises » et leur permettre ’embaucher ? Foutaises ! Cela ne servira encore qu’à augmenter les dividendes des actionnaires !
Pour les riches, ça va, merci bien
Le montant des dividendes aux actionnaires multiplié par 20 en trente ans ; une répartition des richesses de plus en plus inégalitaire : les 10% des ménages les plus riches détiennent 48% du patrimoine ; 50% de ménages les moins riches en possèdent 7%.
Une politique contre les salariés et les plus démunis.
Loin de répondre aux attentes de la majorité de la population, le gouvernement accentue la politique d’austérité : baisse du pouvoir d’achat, 5 millions de chômeurs, augmentation de la précarité, éduction des budgets sociaux et nouvelles attaques contre les services publics.
Dernière attaque en date : la remise en cause du statut des intermittent-e-s du spectacle signe une fois de plus une mesure contre les salarié-es.
Des reculades face à la droite et à l’extrême-droite.
La loi « famille ». Le gouvernement a cédé aux plus rétrogrades en repoussant la loi et en renonçant aux quelques mesures progressistes : pré-majorité à 16 ans, reconnaissance d’un statut pour les beaux parents. Pourtant la loi était déjà fort limitée, puisque la revendication de l’accès à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes les femmes n’y figurait pas.
Chacune de ces reculades encourage un peu plus l’offensive de la droite réactionnaire qui cherche à iviser par genre, nationalité, orientation sexuelle, avec papiers ou sans papiers, en activité ou sans mploi, vieux et jeunes, travaillant dans le public ou dans le privé.
Cela pour masquer les vrais responsables de la crise : les profiteurs, la haute finance et les grands ctionnaires qui eux n’ont pas de frontières.
Un gouvernement au service des lobbies industriels.
Sur le terrain de l’écologie aussi, ce gouvernement revient sur ses promesses. A Notre-Dame-des-Landes, tout est prêt pour relancer les travaux pour le profit exclusif de la multinationale Vinci au épris des mobilisations plus en plus importantes.
Sur le gaz de schiste, le lobbying des compagnies pétrolières est relayé par Arnaud Montebourg.
Sur le nucléaire, le gouvernement accepte la demande d’EDF d’allonger la durée de vie des centrales.
Ce qui revient à remettre en cause la fermeture prévue des centrales et tourne le dos à une réorganisation urgente des politiques énergétiques pour lutter contre le déréglement climatique.
Cette politique, nous n’en voulons pas. Pas plus que le retour de la droite.
A ENSEMBLE nous voulons rassembler toutes les forces de la gauche qui combattent l’austérité et les solutions réactionnaires dans un front social et politique totalement opposé à cette accélération des politiques libérales.
Dates à retenir
Le 18 mars, manifestons : l’appel intersyndical lancé pour la défense de l’emploi, des salaires et contre les mesures du Pacte de responsabilité doit être le point de départ d’un mouvement d’ampleur sur la durée.
Les 23 et 30 mars, votons contre la politique soit disant de « gauche », pour une alternative à gauche indépendante du PS.
Le 12 avril est en préparation une marche contre l’austérité en France et en Europe, avec nos frères et sœurs salarié.es des autres pays d’Europe.
À Poitiers
A l’Assemblée Nationale à Paris, le député A. Claeys vote l’austérité, les politiques racistes de Valls, la réduction des moyens pour les communes ; à Poitiers, à la mairie, il veut faire croire que tout cela est une fatalité et qu’on n’y peut rien.
Pour défendre et construire une vraie politique de gauche et écologiste, « Ensemble » s’est engagé dans la liste « Osons Poitiers écologique, sociale, solidaire et citoyenne » conduite par Christiane Fraysse, aux côtés de EELV, du NPA et du PG.
Notre liste commune rassemble Europe Ecologie Les Verts, le Parti de Gauche, Ensemble (membre du front de gauche), le Nouveau Parti Anticapitaliste et des citoyen.ne.s engagé.e.s dans la vie syndicale, ssociative, culturelle et sportive de notre ville.
Nos mobilisations partagées (contre la LGV, le nucléaire, le cumul des mandats, la vente du théâtre, otre-Dame-des-Landes, pour le droit des migrants) nous conduisent à proposer ensemble un autre modèle de développement. Un modèle solidaire, sobre, respectueux de l’environnement, des ressources naturelles et des habitant.e.s, appuyé sur les valeurs de liberté, égalité, fraternité et laïcité.
Ce rassemblement marque notre volonté de proposer une alternative à gauche nécessaire pour lutter ocalement et concrètement contre le dérèglement climatique et l’austérité imposée par le béralisme économique et financier à Poitiers comme en Europe.
Notre programme est axé sur une plus juste redistribution des richesses, sur la préservation des essources naturelles et de la biodiversité.
Nous ne le réaliserons pas seuls : à Poitiers la démocratie doit se construire sur la consultation régulière des habitant.e.s et une réelle participation citoyenne.
Il est plus que temps de mettre en œuvre des projets concrets qui ouvrent une voie écologique, sociale, solidaire et citoyenne.
Osons, dès le premier tour mettre en tête notre liste.
Osons voter pour une vraie politique de gauche et écologique.
Osez avec nous
au format pdf : Tract_Austerite