Le 24 Avril 2022, une candidate et un parti d’extrême droite peuvent accéder au pouvoir, être en position de diriger les institutions de l’État, l’éducation, la police, la justice, l’armée. Le danger est réel.
Cette extrême-droite qui se pare aujourd’hui d’habits républicains porte viscéralement dans ses revendications et son histoire la haine de « l’autre », de l’étranger.e, de toutes celles et tous ceux qui sont victimes de discriminations, des syndicalistes, des anti racistes, des féministes. Une extrême droite anti démocratique, anti sociale, sexiste, lesbophobe, homophobe, xénophobe, antisémite et raciste.
Marine Le Pen n’améliorera pas la situation des femmes au travail : elle ne prévoit rien pour réduire les écarts salariaux entre les femmes et les hommes, elle veut « flexibiliser » le droit au travail en mettant fin au malus sur certains contrats courts ou à temps partiel ce qui augmentera la précarité des femmes en premier lieu.
Elle veut doubler l’allocation de parent isolé mais uniquement pour les Français.e.s, veut réserver les allocations familiales aux familles dont au moins un des deux parents est français.e, et instituer une priorité nationale d’accès au logement social et étudiant.
Son programme est aussi raciste que celui d’Eric Zemmour. L’extrême droite a toujours stigmatisé l’ »autre » : les musulman.e.s, les jui.ve.fs, les immigré.e.s.
Elle promet un moratoire de 3 ans sur les « sujets sociétaux », moratoire qui n’est là que pour cacher une
régression sur la PMA pour toutes et sur le mariage pour tou.te.s ?
Elle vient d’annoncer qu’elle réduirait les délais pour avorter à 12 semaines alors qu’ils viennent de passer à 14. Elle veut inciter les familles, françaises bien sûr, à faire des enfants, sans prévoir de places en crèche d’ailleurs.
L’extrême droite a toujours voulu cantonner les femmes à leurs fonctions reproductives, a toujours
voulu les renvoyer au foyer.
Pas une voix pour Le Pen,
pas de Marine Le Pen à l’Élysée