Ainsi donc, mardi 27 novembre Emmanuel Macron a répondu à la mobilisation de celles et ceux qui sont dans l’urgence pour boucler les fins de mois que sa politique est juste et qu’elle va continuer ! Tout en proposant une concertation sur… trois mois.
Le Président de la République a, par ailleurs, montré le peu de cas qu’il fait de l’écologie en faisant l’éloge du nucléaire. Quand on sait qu’il ne fait rien pour préserver les petites lignes de chemin de fer menacées et pour développer des transports publics à très bas tarifs ou gratuits, il est clair que le maintien des taxes sur le carburant est une insulte. Il annonce une taxe « flottante » en fonction du prix du pétrole, mais c’est immédiatement qu’il faut répondre à la crise des petits salaires, des pensions en baisse, des allocations-chômage qui ne permettent pas de vivre. Décidément, celles et ceux qui se mobilisent n’ont rien à attendre de ce gouvernement. Par la mobilisation à leurs côtés des organisations syndicales, des associations et des partis de gauche, il est possible de gagner collectivement. Tout en rejetant les tentatives de récupération de l’extrême droite, qui ne vise qu’à diviser par l’utilisation du racisme. Cette lutte pour le pouvoir d’achat et contre l’injustice fiscale peut gagner. C’est pourquoi il faut agir pour que le samedi 1er décembre, journée de mobilisation pour les droits des chômeurs, soit aussi l’occasion de la jonction entre le mouvement des Gilets Jaunes, les organisations syndicales et associatives, et les partis de gauche. ENSEMBLE ! le propose pour exiger : – La justice fiscale, et d’abord le rétablissement de l’ISF, la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, l’annulation des hausses de la CSG. – La hausse des salaires, des retraites, des allocations de chômage. – Une politique écologique qui s’attaque aux principaux responsables de la dégradation environnementale et non aux populations en difficulté. – L’arrêt de fermetures de lignes ferroviaires et le développement de transports publics de qualité, notamment dans les zones rurales et dans les banlieues. Tous ensemble le 1er décembre pour faire céder le gouvernement. |