Avez-vous l’habitude de lire les éditos de la Nouvelle République/centre Presse (dans les dernières pages) ?
Eh bien c’est pas mieux qu’à la télé ou la radio.
Ce petit monde des éditorialistes en chef sont tous contre les grèves et pour l’ordre gouvernementale.
Mais en général c’est de façon détournée, subliminale, par quelques procédés littéraires comme celui de faire croire qu’une idée est vraie parce qu’elle est répétée sans fin.
Quand il y a un mouvement social, les masques tombent, le mépris est ouvert pour les gens d’en bas qui osent se rebeller. Jugez-en plutôt : « Les traminots ont rejoint le mouvement, les éboueurs aussi. Les pilotes d’Air France poursuivent le leur, d’autres suivront sans doute, farandole des privilèges corporatistes, guirlande des égoïsmes catégoriels auxquels ne manqueront plus bientôt que les tourneurs de pipes de Saint-Claude et les épépineuses de groseilles lorraines » (NR vendredi 10 juin 2016)
C’est signé « Denis Daumin »
N’oublions pas ce nom.
Pascal C