Communiqué :
L’attentat meurtrier contre Charlie-Hebdo nous frappe de stupeur. Plus d’une dizaine de morts dont les dessinateurs Charb, Wolinski, Cabu et Tignous , et Bernard Maris ! Notre première pensée va aux familles et aux proches des victimes. Ensemble86 leur apporte sa solidarité pleine et entière.
Cet acte barbare ne doit pas être laissé sans réaction. Il frappe un organe de presse. Quels qu’en soient les auteurs, c’est à la liberté de la presse qu’ils ont voulu s’en prendre. C’est donc à notre liberté de penser qu’ils ont voulu s’attaquer. Ce sont les libertés démocratiques qu’ils veulent mettre en cause. Ils ne réussiront pas à nous intimider.
Face à cet acte odieux, il faut une réponse qui mobilise tous les démocrates, une réponse qui montre que nos concitoyen-nes refusent d’être entraîner dans la spirale de la peur, une réponse qui affirme, face au terrorisme, que la France est riche de sa diversité, fière de la liberté d’opinion qui y règne. Face à la terreur, il faut répondre par plus de démocratie, plus de fraternité et de tolérance.
C’est pourquoi Ensemble86 appelle tous les forces démocratique à réagir.
Photos du rassemblement de ce soir à Poitiers :
Communiqué de Syriza (Grèce)
L’attentat barbare contre les locaux du magazine français « Charlie Hebdo » qui a coûté la vie à 12 personnes, submerge de tristesse et de colère chaque humain qui pense et chaque citoyen démocrate. L’intolérance et la violence aveugle ont pour cible l’égalité, les principes des Lumières, l’Europe elle-même et ses citoyens, sans égard à la religion ou à l’origine. Nous manifestons notre solidarité et notre soutien aux familles des morts et des blessés, au peuple français dans son ensemble.
Et voici ce que le chef des néolibéraux grecs a dit de Syriza au même moment
(Politis, Michel Soudais)
Charlie Hebdo : l’indécente exploitation d’Antonis Samaras
Le Premier ministre grec Antonis Samaras en campagne pour les législatives a opéré mercredi un rapprochement entre l’attentat contre Charlie Hebdo et les propositions sur la politique migratoire de la gauche grecque Syriza qui « encourage l’immigration illégale ».
Cette remarque d’Antonis Samaras, chef du parti conservateur Nouvelle Démocratie au pouvoir avec les socialistes depuis juin 2012, dans un discours à Chalkida, est intervenue dans la foulée d’une critique des propositions de la gauche Syriza en matière de politique migratoire :
Après l’attaque contre Charlie Hebdo qui a fait douze morts et onze blessés, le Premier ministre avait exprimé « la profonde tristesse et l’indignation du peuple grecque ». Une retenue bien vite oubliée.