D.Trump à peine installé à Washington, B. Netanyahou, qui n’attendait que cette nomination, annonce la construction de 566 logements à Jérusalem en contradiction totale avec la récente résolution 2334 votée à l’ONU interdisant de nouvelles constructions dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.
Et ce n’est qu’un début ! Un plan « ambitieux » est annoncé de construction de 11000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.
La politique pro-israélienne annoncée par D.Trump pendant la campagne électorale étasunienne (soutien à la colonisation, projet de transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem correspondant à une reconnaissance implicite quoi qu’illégale de son annexion à Israël) contribuera à enterrer définitivement le processus d’Oslo déjà moribond de création d’un Etat de Palestine à côté d’Israël dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
Face à une telle politique institutionnalisée de mise devant le fait accompli, les pouvoirs publics nationaux (et en particulier la France qui avait annoncé par la voix de L. Fabius qu’elle reconnaîtrait l’Etat de Palestine en cas d’échec de la conférence de Paris) et internationaux et en premier lieu l’ONU et l’UE doivent enfin, avant qu’il ne soit trop tard, mettre en application les moyens institutionnels et de sanctions dont ils disposent : suspension immédiate de l’accord d’association entre l’UE et Israël; poursuite des criminels de guerre devant les tribunaux internationaux et nationaux(comme Tzipi Livni en Belgique); mesure de rétorsion contre les destructions de bâtiments financés par l’UE et les interdictions d’entrée sur le territoire.
Et les citoyens et citoyennes utiliser le moyen simple et efficace dont ils elles disposent pour contrer la politique mortifère d’Israël : le boycott.
Le 26 janvier 2017.