Victimes, juristes, défenseurs #LiberteDinformer, ils s’opposent à la loi Sécurité Globale, véritable mise au pas du contrôle citoyen des pratiques policières [⬇️]
Le 17 novembre 2020, l’Assemblée nationale doit étudier la proposition de loi dite de « Sécurité globale ». #PPLSecuriteGlobale.
Elle réprime de 45.000 € d’amende et un an de prison le fait « de diffuser, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. »
Une atteinte inédite au droit d’informer.
Une loi liberticide comme jamais.
La mise au pas du contrôle citoyen des pratiques policières.
Non à la loi « Sécurité globale »
—————————————
http://www.davduf.net/?lang=fr
Loi sécuritaire ultime (drones partout, reconnaissance faciale en approche, renforcement des polices municipales, des sociétés de vigiles), avec la loi dite de « Sécurité globale », c’est ni plus ni moins qu’une revendication autoritaire qui s’avance. Avec l’article 24, qui entend rendre non identifiables les policiers sur les réseaux sociaux, c’est bien de censure qu’il s’agit. Une loi écrite par la police pour la police qui vise à éviter que celle-ci ne perde la bataille de l’image. Depuis quatre jours, je récolte la parole des proches de victimes (Sofia Chouviat, Boudinet, Bentounsi, etc), avocats (Chalot, Bourdon, Alimi, Dujardin, etc), historiennes (Codaccioni, Larrère), défenseurs des droits (Amnesty, Quadrature du Net), hommes et femmes de presse (Kempf, Plenel, Tesquet, Cresci, etc), qui s’opposent à cette loi, véritable mise au pas du contrôle citoyen des pratiques policières. C’est un thread sur Twitter. Une playlist vidéo sur Youtube. Une info pour tous. |