Annonce du gouvernement de Edouard Philippe : un gouvernement ni de gauche ni de gauche, mais bien marqué à droite !
Les choix effectués pour la constitution de ce nouveau gouvernement affirment une ligne libérale dure.
Bruno le Maire, en charge du ministère de à l’Économie, très à droite au moment des primaires, spécialiste du retournement de veste,
Une représentante des grands groupes multinationaux, Muriel Péricaud, au ministère du Travail, pour détricoter le Code du travail dès cet été.
Aucune cohérence et cohabitation possible entre Nicolas Hulot, chargé de la transition écologique, et Edouard Philippe, le monsieur Areva, spécialiste du nucléaire, pilleur du Niger, et qui vient d’affirmer qu’il ne regrette rien de son passé chez Areva. A Monsieur Hulot de gérer ses contradictions !
Bayrou, prêt à toutes les alliances pour revenir au pouvoir, est enfin récompensé.
Récompensé aussi G. Collomb, supporter de la première heure d’E. Macron
Au final, peu de surprise sur l’orientation.
Les cautions de « gauche » de ce gouvernement ne peuvent gommer ce que sera la politique voulue par Macron : une politique de droite qui promet de casser le code du travail en légiférant par ordonnance, d’ubériser la société au nom de sa soi-disant « modernisation ».
Quant au renouveau contrairement à ce qui est affirmé, il n’est pas au rendez vous. Des technocrates aux commandes, des vieux briscards de la politique, des femmes mais une seule à la tête d’un ministère régalien, et pas de ministère à part entière des droits des femmes.
Et un G. Darmanin qui était un farouche partisan de la « Manif pour tous ».
La « modernité façon Macron » a quelque chose de réchauffé et de déjà vue !
Pour que s’exprime une véritable alternative de gauche, il faut élire le plus de député-e-s possibles à l’Assemblée qui ont soutenu la candidature de Jean Luc Mélenchon. Et il faut, dès à présent, préparer les résistances et les ripostes sociales.
Pas d’état de grâce pour ce gouvernement !
Le 18 mai 2017