Suite à lettre ouverte d’Ensemble86, ci-dessous la réponse commune de la Section et des élu-es de Poitiers :
Chers camarades,
Vous avez interpellé publiquement les élus communistes à propos de leur vote concernant l’absorption de SIPEA (Société anonyme d’Economie Mixte) par LOGIPARC (Office Public de l’Habitat). Cette interpellation nous interroge tant sur la forme que sur le fond : quel est le réel objectif d’une telle harangue publique ?
Concernant la loi NoTre, le PCF, ses élus députés sénateurs, communautaires, municipaux sont contre. Nous vous renvoyons à leurs interventions lors des débats sur cette loi à l’assemblée, au sénat, aux conseils communautaires et municipaux. Par ailleurs, notre pacte d’engagements communs pour la France propose d’organiser des assises de l’organisation territoriale de la République en vue d’une refonte de son organisation.
Concernant, la création du futur Office Public de l’Habitat (EKIDOM), qui n’a rien à voir avec la loi NoTre, les élus communistes ont bien évidemment voté favorablement à cette absorption qui d’une part réunifie les deux structures et d’autre part permet le retour dans le giron public d’une délégation de service public (SIPEA). Nous considérons donc que ce retour dans le public est une victoire et nous nous réjouissons que cette revendication sur les « offices HLM » aboutisse enfin. Nous nous étonnons de votre désaccord sur ce point. Il est vrai que nous avons déjà été en désaccord sur la question du logement social lorsque vos élus se sont opposés à plusieurs reprises à la création de logements sociaux en centre-ville.
Sur la question des élections législatives et présidentielles, notre volonté de rassemblement est depuis longtemps affirmée et a été récemment réaffirmée lors du vote national du PCF. Vouloir se rassembler, c’est vouloir le faire avec des partenaires avec qui nous ne sommes pas toujours d’accord. Nous ne doutons pas que vous partagez ce point de vue.
Nous considérons de plus que nos choix divergents lors des élections municipales en 2014 ne doivent pas nous empêcher de nous rassembler pour une nouvelle politique de progrès, de justice et de solidarité. Nous ne saurions croire que telle n’est pas votre priorité. Les fraternelles relations entre nos organisations politiques sont d’autant plus une nécessité que face aux dangers et aux urgences, le rassemblement est une priorité.
Soyez assurés de notre disponibilité à discuter sereinement de la meilleure politique municipale possible à mettre en place au service de la population et en particulier des plus démunis.
Les élus communistes de Poitiers
La section PCF de Poitiers