Avec une augmentation de leur utilisation et les distance d’épandages des lieux d’habitation toujours plus rabougries, imposées par le lobbying des industries chimiques, les pesticides deviennent un problème récurent pour beaucoup.
Bien au delà des espérances des initiateurs*, la première réunion débat à Availles Limouzine a rassemblée 70 personnes. Les zones de captages, forages dans le village et de trois autres sont polluées par un pesticide utilisé pour la culture du maïs. L’ ARS-(Agence Régionale de Santé) a obtenu pour 3 ans une dérogation du préfet…
Ailleurs, cela peut être des assainissements non collectifs pollués par la circulation automobile, les molécules rejetés de nettoyants domestiques, médicaments, etc…
Le responsable « eau » de l’UFC, un médecin et un pharmacien, par ailleurs adhérent d’ARDAN , ont su montrer les conséquences sur l’environnement, la santé de tous (notamment le développement des maladies dégénératives).
Cela n’a semble-t-il pas convaincu les « poissons pilotes » envoyés par la FNSEA , pas plus que les exemples d’autres modes d’agriculture expliqués par des éleveurs, paysans reconvertis en bio.
Nous avons le droit à de l’eau potable. Profitons des élections municipales pour sensibiliser les futurs élus qui seront désignés pour siéger au syndicat départemental des Eaux de Vienne.
D’autres initiatives seront prises dans des communes autour de l’Isle Jourdain. La première est un rassemblement organisé au Vigeant le 6 mars devant la mairie dans le cadre de la campagne »Nous voulons des coquelicots »
* Ardan ( association d’environnement ), UFC que choisir ( consommateurs ), SENS ( sauvons notre eau, notre santé ).