5 décembre 2025

Péti­tion inter­syn­di­cale adres­sée au premier Ministre par l’in­ter­syn­di­cale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES. Les sacri­fices pour le monde du travail ça suffit ! Le 15 juillet, le premier Inter­syn­di­cale Non au budget Bayrou

Le problème

Péti­tion inter­syn­di­cale adres­sée au premier Ministre par l’in­ter­syn­di­cale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES

Budget : les sacri­fices pour le monde du travail ça suffit !

Le 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une bruta­lité sans précé­dent.

Après le mouve­ment social inédit de protes­ta­tion contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspi­ra­tions des travailleuses et travailleurs comme de l’évo­lu­tion du monde du travail, le gouver­ne­ment nous annonce à nouveau une lita­nie de mesures là encore, brutales, injustes et inef­fi­caces !

Citons la suppres­sion de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’as­su­rance chômage, le gel des pres­ta­tions sociales et celui des salaires des fonc­tion­naires comme des contrac­tuel·les, la désin­dexa­tion des pensions de retraites, le double­ment des fran­chises médi­cales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Le gouver­ne­ment a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retrai­té·es, les malades.

Or, face au sérieux des défi­cits publics, il existe des solu­tions qui intègrent les plus hauts reve­nus comme la contri­bu­tion des entre­prises.

Il est temps de repo­ser la ques­tion :

  • des entre­prises qui conti­nuent à perce­voir chaque année 211 milliards d’eu­ros d’aides publiques, sans trans­pa­rence, ni évalua­tion, et surtout sans condi­tion­ner ces aides à l’at­teinte de quel­conques objec­tifs en matière d’em­ploi, de qualité de l’em­ploi, ni de respect d’am­bi­tions sociales ou envi­ron­ne­men­tales.
  • des divi­dendes records, surtout, en cas de licen­cie­ments ou délo­ca­li­sa­tions,
  • de la justice fiscale concer­nant les hauts reve­nus qui échappent à toute contri­bu­tion réelle.

Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’in­dé­cence de cette situa­tion au vu de l’ex­plo­sion des inéga­li­tés et du nombre drama­tique de personnes bascu­lant en dessous du seuil de pauvreté.

Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’ac­cep­ter d’ou­vrir la discus­sion sur la progres­si­vité de la fisca­lité, la contri­bu­tion des hauts reve­nus ou des patri­moines, et la légi­ti­mité de l’op­ti­mi­sa­tion fiscale !

Pas ques­tion que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les deman­deurs d’em­ploi, les jeunes et les retrai­té·es qui payent la facture, à la fois finan­ciè­re­ment, mais aussi dans une flexi­bi­lité encore inten­si­fiée !

L’en­semble des orga­ni­sa­tions syndi­cales appelle à refu­ser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail.

Ce que nous atten­dons, c’est un projet respec­tueux pour le Pays, porteur d’es­poir et de justice.

Je signe cette péti­tion pour exiger l’aban­don immé­diat de ces mesures.

Le problème

Péti­tion inter­syn­di­cale adres­sée au premier Ministre par l’in­ter­syn­di­cale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES

Budget : les sacri­fices pour le monde du travail ça suffit !

Le 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a présenté les axes d’un budget d’une bruta­lité sans précé­dent.

Après le mouve­ment social inédit de protes­ta­tion contre la réforme des retraites, sans tenir compte des aspi­ra­tions des travailleuses et travailleurs comme de l’évo­lu­tion du monde du travail, le gouver­ne­ment nous annonce à nouveau une lita­nie de mesures là encore, brutales, injustes et inef­fi­caces !

Citons la suppres­sion de deux jours fériés, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’as­su­rance chômage, le gel des pres­ta­tions sociales et celui des salaires des fonc­tion­naires comme des contrac­tuel·les, la désin­dexa­tion des pensions de retraites, le double­ment des fran­chises médi­cales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés… Le gouver­ne­ment a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retrai­té·es, les malades.

Or, face au sérieux des défi­cits publics, il existe des solu­tions qui intègrent les plus hauts reve­nus comme la contri­bu­tion des entre­prises.

Il est temps de repo­ser la ques­tion :

  • des entre­prises qui conti­nuent à perce­voir chaque année 211 milliards d’eu­ros d’aides publiques, sans trans­pa­rence, ni évalua­tion, et surtout sans condi­tion­ner ces aides à l’at­teinte de quel­conques objec­tifs en matière d’em­ploi, de qualité de l’em­ploi, ni de respect d’am­bi­tions sociales ou envi­ron­ne­men­tales.
  • des divi­dendes records, surtout, en cas de licen­cie­ments ou délo­ca­li­sa­tions,
  • de la justice fiscale concer­nant les hauts reve­nus qui échappent à toute contri­bu­tion réelle.

Et tout cela alors que des rapports récents montrent l’in­dé­cence de cette situa­tion au vu de l’ex­plo­sion des inéga­li­tés et du nombre drama­tique de personnes bascu­lant en dessous du seuil de pauvreté.

Le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’ac­cep­ter d’ou­vrir la discus­sion sur la progres­si­vité de la fisca­lité, la contri­bu­tion des hauts reve­nus ou des patri­moines, et la légi­ti­mité de l’op­ti­mi­sa­tion fiscale !

Pas ques­tion que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les deman­deurs d’em­ploi, les jeunes et les retrai­té·es qui payent la facture, à la fois finan­ciè­re­ment, mais aussi dans une flexi­bi­lité encore inten­si­fiée !

L’en­semble des orga­ni­sa­tions syndi­cales appelle à refu­ser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail.

Ce que nous atten­dons, c’est un projet respec­tueux pour le Pays, porteur d’es­poir et de justice.

Je signe cette péti­tion pour exiger l’aban­don immé­diat de ces mesures.

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