Pétition soutenuepar Ensemble!33
Agression du député Loïc Prudhomme : le préfet doit partir !
Par La France Insoumise Gironde
Pétition adressée à Monsieur Didier Lallement, Préfet du département de la Gironde et de la Région Nouvelle Aquitaine
Mise à jour
Ce week-end, le député de la 3ème circonscription
de Gironde Loïc Prudhomme a été agressé par les forces de l’ordre à
Bordeaux alors qu’il quittait la manifestation des Gilets Jaunes.
Son comportement pacifique (il quittait la manifestation) ne
justifiait en rien un tel acte de la part d’un policier, manifestation
déclarée ou non. Depuis le 17 novembre 2018, de nombreux manifestants
ont été blessés voire gravement mutilés. Ce n’est heureusement pas le
cas de Loïc Prudhomme. Cette agression est malgré tout extrêmement grave
car le député a justifié de sa fonction auprès de son agresseur. Le
policier a donc sciemment frappé un député de la République présent
pacifiquement, ainsi que le citoyen béglais qui l’accompagnait.
Le Préfet du département de la Grionde, Monsieur Didier Lallement a
apporté son soutien aux actes des policiers arguant que ce dernier ne
faisait que remplir ses fonctions de maintien de l’ordre. Nous
avons été extrêmement choqué par la rapidité de sa réaction publique sur
le réseau social Twitter qui méconnaît la loi, avant même d’avoir tous
les éléments de l’enquête à sa disposition, ce qui nous amène à penser
qu’il s’agit d’une réaction politique (cf tweet ici :
Pour rappel, l’article 72 de la Constitution de la Cinquième
République dit que : « dans les collectivités territoriales de la
République, le représentant de l’État, représentant de chacun des
membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle
administratif et du respect des lois »
La loi dispose qu’aucune contrainte physique ne peut s’opposer à la circulation et l’action d’un parlementaire.
Il n’y a à ce jour aucun texte permettant de justifier
l’agissement de ce policier au regard des faits tels qu’ils se sont
déroulés, au contraire ils sont condamnables.
Le maintien de l’ordre, dans une démocratie, ce n’est pas frapper sur un député de l’opposition politique.
Par cette déclaration, le Préfet et à travers lui, le Gouvernement, confondent maintien de l’ordre et police politique. C’est une confusion extrêmement grave qui met en danger les fondements de notre démocratie. Outre
des excuses pour ces propos, nous estimons que le Préfet n’est plus en
capacité d’assurer ses fonctions et exigeons sa démission.
La France Insoumise Gironde.