Il y eut plusieurs réactions suite à la parution de ce texte sur notre site. La dernière fut celle de notre camarade Didier Mehl:
Un texte de Didier Mehl,
Ensemble! 86, ex co-animateur durant 6 ans de « feu » le Front de gauche Sud Vienne, Signataire de l’appel du Big Bang.
« J’ai essayé de suivre la situation des municipales à Poitiers depuis la campagne ( elle n’est pas exceptionnelle en france ! ) .
La situation des gauches dans la « capitale » peut aussi avoir des conséquences sur des stratégies sur le département de la Vienne. J’ai donc fait l’effort de lire interventions « Poitiers collectif », « Osons », Npa et surtout l’ appel des unitaires pour une fusion des listes.
« Après la lecture et relecture du texte de Léonore, la tête de liste de
« Poitiers collectif », je suis assez stupéfait du peu d’arguments avancéspour justifier le refus de discuter avec Osons2020.
Elle fait l’ impasse sur l’appel à la fusion lancé par des » indépendants « (éloquent!), rejette évidemment la faute sur « Osons « , qui parlerait haut et fort, oubliant qu’ils ont été les seuls opposants de gauche dans la municipalité sortante…
Et omettant aussi qu’une partie de ses soutiens a aussi partagé les responsabilités sous Claeys! Et pourtant Y. Jamain m’affirmait déjà, il y a quelque temps, que « Poitiers collectif » représentait la vraie gauche..
« Claeys a peut-étre encore de beaux jours devant lui, après les Régionales de 2015, les Européennes de 2019,…
« Nous installons nous avec des gauches irréconciliales ?
« Dans tous les cas, les oripeaux d’une vieille union de la gauche ne méritent pas aujourd’hui d’être sauvés. »
Dans la même lignée je voudrais citer ce passage du courrier de Christian Lanneau paru, ainsi que les autres textes cités ci-dessous, au texte paru en tribune libre sur ce site à propos des élections municipales à Poitiers:
« Difficile pour les électeurs de « Poitiers collectif » et de « Osons 2020 » ou même de « Poitiers anticapitaliste » de comprendre le refus de « Poitiers collectif » de fusionner avec « Osons 2020 » pour le deuxième tour des municipales du 28 juin 2020 à Poitiers. Alors que 37% des électeurs poitevins au premier tour du 15 mars ont montré une réelle aspiration à un renouvellement démocratique tant de l’exécutif municipal que des pratiques politiques à Poitiers.
« En effet difficile de croire en la sincérité des colistiers et des soutiens de « Poitiers collectif » quand ils affirment vouloir ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire politique de Poitiers « en étant résolument ouverts à toutes celles et tous ceux qui souhaitent sincèrement construire cette alternative nouvelle », alors qu’avant même de discuter d’une possible fusion avec « Osons 2020 » ils ont exigé que la liste signe une tribune présentée unilatéralement par les six organisations alliées dans « Poitiers collectif » ainsi que par le NPA et une responsable syndicale qui ne représente qu’elle-même.
« (…)Mais « Poitiers collectif » se contredit, à moins que ce ne soit l’aveu d’une stratégie décidée dès avant le premier tour, quand son équipe, repliée sur elle-même et son bon résultat du 15 mars, prétend « préserver [ses] capacités de travailler en commun » avec les habitantes et les habitants de Poitiers, en même temps qu’elle refuse de mettre en commun les propositions des deux listes et prend le risque de ne pas rassembler tous leurs électeurs pour assurer la victoire de l’écologie sociale à Poitiers le 28 juin prochain. »
Je suis en phase aussi avec la déception de Francesca et celle de LCM.
Je tente maintenant quelques réponses à mes contradicteurs.
Jerôme Julien dit qu’Osons a eu des comportements staliniens.
Je n’ai assisté à aucune algarade, je n’ai bien sûr participé à rien de la sorte, je crois que l’insulte en politique est misérable et toujours regrettable. Je n’ai jamais été stalinien. Il ajoute: « Se faire traiter de « sectaire » alors qu’on a regroupé 6 partis politiques et des citoyens c’est se moquer du monde : vous êtes entre insoumis, vous avez refusé toute discussion car nous n’étions pas clair par rapport au maire. Vous auriez aimé faire cela mais vous n’avez pas réussi à le faire. De nombreuses personnes qui ont été avec vous ne vous on pas suivi, et nous les avons retrouvé. On a pris le temps pour construire largement, c’est une démarche dont vous vous êtes régulièrement moqué durant la campagne mais qui a pourtant fait ses preuves à l’arrivée.«
Ce récit méritera discussion. Il est vrai que l’équipe sortante d’Osons n’a pas réagi politiquement lorsque EELV a quitté ce petit rassemblement, pas plus quand ce fut le NPA qui est parti. Et si on a une ambition majoritaire, ce qui fut le cas d’Osons 2020, on se doit de faire des propositions publiques pour tenter une inclusion de toujours plus de personnes et de courants d’idées. Et se moquer de la guirlande des logos comme le fit Mélenchon de façon acharnée, ce qu’il ne fait plus, peut fonctionner quelques mois mais c’est assez limité comme perspective.
Je remarque que les citoyens non encartés de Poitiers collectifs semblent détester les citoyens non encartés d’Osons et réciproquement. Ce qui montre la vacuité en l’espèce de se référer à la catégorie de « citoyens ». D’accord sur ce point avec les amis du NPA sur ce point.
Thierry, camarade du NPA, écrit : « Sur le fond je suis également surpris par cet engouement pour Osons sans aucune retenue. » Si, si, Thierry, je suis capable de retenue, et je suis d’accord avec Christian quand il écrit : « Reconnaissons aussi que « Osons 2020 » n’a pas non plus manifesté une volonté forte d’aboutir à une liste commune dès après le premier tour. D’autant que ses responsables n’avaient donné aucun signe d’une telle possibilité pendant la campagne du premier tour. Dommage pour Poitiers et pour les Poitevins. »
Nicolas L, autre camarade du NPA, ajoute :« Maintenant qu’il manque 8 voix à l’arrivée pour Osons 2020 n’est pas de notre fait. » Je n’ai fait un tel reproche qui serait stupide. Il ajoute: (…) « Pour vous, soit on est manipulé par EELV qui règne sur toute la gauche plurielle (forcement vous les désignez comme des adversaires tout au long de la campagne) soit on est manipulateurs (le soutien empressé et étonnant) »
Oui, je fais l’hypothèse après bien des camarades que EELV tente de s’imposer comme force hégémonique, à gauche mais pas trop, verts mais conciliant avec le patronat. Je ne parle pas de manipulation.
Le texte mis en ligne hier par Pascal Canaud va dans le même sens:
Je n’ai pas écrit non plus que le NPA était « manipulateur ». J’ai écrit : « le NPA a rejoint l’attelage conduit de main de maître par Europe Ecologie Les Verts, et qui regroupe sous sa direction Génération.s, le PCF – Parti Communiste Français, Génération Ecologie, Nouvelle Donne et A Nous La Démocratie), alors que Poitiers collectif dans le même temps refusait toute négociation en vue du second tour ». Ce qui est un fait. Regrettable.
« Vous pouvez aussi prendre acte de la défaite dès le premier tour, critiquer le système électif en revendiquant une proportionnelle intégrale et appeler simplement à battre Claeys par plus à gauche que vous et ne rien demander en retour. Ca serait plus classe, mais vous préférez une autre voie. » Osons fut l’opposition de gauche de la municipalité sortante, avec ténacité. Que Osons 2020 dans la continuité de cette histoire, et son dépassement, ne soit pas éjecté de la nouvelle municipalité n’est pas une exigence incroyable. Banaliser totalement la brutalité actuelle de Poitiers collectif qui refuse de discuter avec Osons me parait assez insoutenable.
(…) »Serez vous à la hauteur de ce moment potentiellement historique : mettre Clayes à la retraite? Ou apparaitrez vous pour ceux qui sont responsables de sa réélection? » Rien dans ce que j’ai écrit ne peut donner à croire que je renvoie dos à dos le néo-macroniste Claeys et la dirigeante locale et régionale d’EELV et ses amis. Rien pour banaliser la montée en force des ennemis de nos valeurs.
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Pour conclure, le mieux est de relire cet appel que nous avons retranscrit et qui est excellent selon moi:
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Poitiers est un des laboratoires d’une nouvelle gauche très modérée, qui est insupportée par les éclats de voix, sous direction EELV. Cette gauche-là se situe donc en hostilité à la gauche radicale à laquelle Osons fut associée.
Nous vivons un moment d’une recomposition politique qui sera dure. Notre mouvement Ensemble! a aussi à se remettre en cause radicalement comme d’autres. Pour que l’écosocialisme soit un possible avenir pour cette planète, voire même pour Poitiers.
Pascal Boissel , 5–6–2020
Bonjour pascal et les autres camarades,
d’abord merci d’écrire sur la séquence en tâchant de prendre de la hauteur, comme l’a fait aussi pascal c sur webfinfo86, cela nous sort des délires que l’on peut lire parfois.
je ne partage pas tout de ce que tu as écrit mais bien des choses quand même. ok par exemple sur le côté « gauche plurielle » de Poitiers Collectif, je l’avais écris il y a longtemps. Cela merite néanmoins une analyse plus poussée car il n’y a plus le ps dans l’attelage (pour Poitiers) et nous voyons émerger une nouvelle génération
là où je ne suis pas d’accord, c’est sur la séparation entre gauche plurielle et gauche « radicale » ou anticapitaliste. Du moins sûr là où vous faites pascal c et toi, la coupure. Dans de nombreuses villes les insoumis rejoignent cet attelage, et à Poitiers osons, sa tête de liste notamment, n’est pas anticapitaliste (et ce n’est pas une insulte). Cela brouille les pistes et c’est en cela que bcp ne comprennent pas la division dès le premier tour. par ailleurs je tiens à rectifier autre chose : le npa ne rejoint pas Poitiers Collectif, mais notre liste appelle à voter pour eux au deuxième tour pour battre Claeys, c’est tout. Les histoires de osons sont ce qu’elles sont mais voici la vérité. Pour nous Poitiers Collectif une fois au pouvoir sera très certainement un « adversaire » politique, comme osons l’aurait été, pour les raisons que j’évoque ici : https://poitiersanticapitaliste.org/poitiers-2eme-tour-des-municipales-soyons-serieux-et-serieuses-discutons-politique/
j’avais aussi essayé de faire un retour très centré sur Poitiers Anticapitaliste (desolé c’était surtout pour nous) mais qui donne aussi des éléments plus larges, et qui permettent d’avancer dans la réflexion https://poitiersanticapitaliste.org/poitiers-2eme-tour-des-municipales-soyons-serieux-et-serieuses-discutons-politique/
je pense que les mobilisations sociales qui viennent vont nous rassembler, je l’espère, et ce sera l’occasion de débattre et essayer de chercher des solutions communes, y compris d’organisations. Je reste persuadé mais je peux me tromper, que dans la période l’enjeu est de rassembler les Anticapitalistes, et d’esssayer via ce rassemblement d’initier des luttes, d’aider à les construire, tout en discutant avec tout le monde pour essayer de construire une organisation nous dépassant mais sur des bases anticapitalistes. La periode ouverte par la crise sanitaire nous pousse à penser au niveau mondial et avec une stratégie révolutionnaire, car pour en revenir à Osons il ne s’agit que d’une expérience locale (je ne dénigre rien, je débats) qui sera confronté quoi qu’il en soit à des enjeux plus vastes : pour moi ça ne peut pas être un cadre de rassemblement pour ces raisons là.je m’arrête là, désolé je suis sur téléphone et c’est pas simple de commenter correctement
alex
Désolé, me suis trompé dans le deuxième lien, voici le bon : https://poitiersanticapitaliste.org/reflexions-politiques-sur-la-situation-post-municipales/
Bonjour Pascal,Merci pour ce billet. Tu fais référence à certains passages de mon commentaire. Mon commentaire était surtout une réaction à de ce que j’avais vécu au marché et que l’un militant d’Osons (et d’Ensemble) m’avait lâché (« manipulateur ou manipulés »), ce que je ne trouvais vraiment pas juste, idem sur la question de votre score et des 8 voix, je sais bien que tu n’as pas dit cela dans ton billet, simplement aussi profiter de ta tribune pour commenter et espérer que cela soit lu plus largement pour répondre à d’autres personnes autre qu’Ensemble qui pourraient passer sur le site d’ensemble86.Ce n’est pas le meilleur moyen de procéder de la sorte certes, et j’en suis désole^^ mais quelque part, cela est un peu symptomatique du fond du problème j’ai l’impression : les militants et les organisations ont souvent peur du débat et dans les faits aussi ne discutent pas, et personnellement je suis pour qu’il y aie plus de débat, à condition que l’on respecte aussi son interlocuteur, que l’on ne le croit pas animé de mauvais intentions ect. au delà du manque de débat, des gens ne savent pas débattre et ne se respectent pas. Pour ma part je ne défends pas « le NPA » (si on pouvait le dissoudre dans un mouvement plus vaste je trouverais ça génial, mais les conditions ne sont pas encore réuni) je défends simplement mes idées et cherche les meilleurs biais pour les faire passer plus largement :mon ambition est somme toute limitée car j’ai conscience des limites qui sont assignées à nos places dans ce monde beaucoup plus vaste : je construit et participe à quelques cadres unitaires, je suis syndiqué, ait été élu. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai, je n’ai pas raison sur tout (et le NPA aussi et d’autres aussi) et je n’accuserai pas quelqu’un d’autre de mes échecs.Donc oui je pense à plus de débat, et tout au long de l’année, des années, car rien n’est figé dans le marbre et ce que je retiens c’est que les 6 ans écoulé ont manqué de débat entre les différences composantes au sein d’Osons, cela explique aussi le départ de certaines d’entre elles pour x ou y raisons, sans évoquer la façon de se parler qui quoiqu’on en dise joue énormément , et c’est pas que du « problème personnel » c’est lié au cadre qui a été construit car normalement un cadre réellement démocratique doit désamorcer les animosités personnelles, l’agressivité souvent inexpliqué des uns ou des autres. Au sein de la gauche radicale, ça me parait difficile de prétendre construire une alternative sociétale, un autre mode de vie, un autre monde, (plus humain fraternel, ect.) et de l’autre côté agir de façon complètement opposée envers des militants d’autres forces politique qui partage à peu près les mêmes visions du monde….Ok on a toutes nos petites névroses et en soi la perfection n’existe pas, mais bon ça se travaille tout cela, ce n’est pas la politique qui en tous cas vous sauvera, et puis les effets peuvent être délétères : décourager délibérément certains militants ancien comme nouveaux (ce qui quand même le degré 0 de l’action politique, ce n’est pas en tous cas la conception politique que je défends) Ok la politique c’est pas rock n roll et toujours drôle, mais pourtant je pense qu’il ’aller à contre courant sur cette conception de la politique qui dégoute beaucoup de personnes qui du coup ne s’engageront pas et cela jouera contre nous, pas contre les dominants. Ou alors on peut être « durs et agressifs » avec les dominants et plus fraternels avec les camarades dans nos discours et nos pratiques, ce qui pour l’heure actuel n’est pas réalisé. Voilà je le pense, après chacun fait comme il veut mais je pense que c’est important à prendre en compte si on veut se donner une chance de construire plus largement plutôt que de rester dans un cénacle de militants qui se connaissent avec des animosités qui n’ont souvent aucun fondement. Le site que tu animes a un rôle de médium c’est bien, en espérant aussi que cela se passe en vie réelle avec tous celles et ceux qui ont envie de faire des choses ensemble!Bien à toi,Nicolas L
Simplement réagir à ces deux passages de réponse pour clarifier :« alors que Poitiers collectif dans le même temps refusait toute négociation en vue du second tour ». Ce qui est un fait. Regrettable. »Alex a donné des éléments sur le sujet dans le commentaire sur la configuration FI EELV et autres forces de gauche plurielle suivant où on se situe dans d’autres villes. Il y a aussi ce que je disais dans mon commentaires dont tu as a repris quelques éléments. « Regrettable » pour qui? Nous n’avons pas de poids, PC ne détermine pas sa stratégie par rapport à nous, nous vous encourageons à signer car ça les engage s’ils gagnent. Voilà, je comprends que c’est regrettable pour Osons ou pour ensemble, car le refus de fusion est le simple fait de PC et on n’y est pour rien, sauf si on se cherche des excuses à cette non fusion qui est quelque part (thierry le dit bien) aussi du fait de la stratégie politique d’Osons pendant cette campagne. On n‘y comprend rien d’un point de vue extérieur pour qui ne milite pas, et si de votre point de vue cela parait regrettable, pour beaucoup d’autres « c’est le jeu des élections » et c’est « comme ça. il fallait être meilleur» : ces personnes là sont très contentes que le Poitiers anticapitaliste appelle à virer Claeys et est déçu du fait que pour l’instant Osons n’aie pas signé et boude dans son coin. Ce sont des électeurs d’Osons et de Poitiers Anticapitaliste pour d’autres. Voilà quand je parle je restitue aussi ce que j’entends à droite et surtout à gauche. « Osons fut l’opposition de gauche de la municipalité sortante, avec ténacité. Que Osons 2020 dans la continuité de cette histoire, et son dépassement, ne soit pas éjecté de la nouvelle municipalité n’est pas une exigence incroyable. Banaliser totalement la brutalité actuelle de Poitiers collectif qui refuse de discuter avec Osons me parait assez insoutenable. »Je ne « banalise » rien. Je constate simplement que le système électif est fait ainsi, à moins de 10% on ne peut se maintenir, ce système encourage la concurrence entre les formations politiques qui se présentent, dont certaines sont proches au niveau du discours ou des propositions. Je me pose la question si dans une situation inversée Osons aurait acceptée une fusion avec Poitiers Collectif (et si Poitiers Collectif aurait demandé fusion à Osons), alors que d’un autre côté les contributions de Pascal C ou la tienne font le constat qu’il y a deux gauches et que celles-ci sont difficiles à réconcilier et que se refus semble logique. Il y a quand même une contradiction fondamentale ici : on ne peut pas dire à la fois qu’on a de grosses divergences avec la gauche plurielle, les revendiquer comme tel, faire toute une campagne ainsi et en même temps exiger des choses de leur part une fois le premier tour achever. Si tu les exclues de l’équation, ou tu fais tout pour pas les intégrer, il ne faut pas s’étonner qu’ils fassent d’eux-mêmes, et inversement. Sans même chercher qui a « tord ou raison ».Dans cette situation, un refus de fusion avec Pc dans cette situation te serait « insoutenable » également ? (C’est une vrai question de ma part sans arrière pensée) Voilà je comprends que ça l’est pour toi (insoutenable) car Osons est un rassemblement que tu as soutenu pendant 6 ans et qui s’arrête net. Je déplore la non fusion car cela ne maximise pas les chances de virer CLayes. Mais en même temps je ne suis pas étonné de ce qu’il se passe. De mon point de vue, Expliquer n’est pas excuser tout simplement. Voilà, nous aurons l’occasion je l’espère de construire d’autre choses et d’échanger.Bien à toi,Nicolas
Je reformule et complète ce passage écrit un peu à la va-vite, après j’arrette :« On n‘y comprend rien d’un point de vue extérieur pour qui ne milite pas, et si de votre point de vue cela parait regrettable, pour beaucoup d’autres « c’est le jeu des élections » et c’est « comme ça. il fallait être meilleur» : ces personnes là sont très contentes que Poitiers Anticapitaliste appelle à virer Claeys et est sont déçu du fait que pour l’instant Osons n’aie pas signé et boude dans son coin : ce sont en des électeurs d’Osons et de Poitiers Anticapitaliste que je cite et avec qui je discute. Le fait qu’il y aie fusion ou non fusion est anecdotique pour cette fraction d’électeurs et de sympathisants. Ils placent leurs priorités autre part. »
pas le temps de lire de si longs commentaires, juste ce passage :
de votre point de vue cela parait regrettable, pour beaucoup d’autres «c’est le jeu des élections» et c’est « comme ça. il fallait être meilleur».Ce qui apparaît c’est que les élections sont un jeu stupide : sous couvert de sélectionner les meilleur, elles ne font que concentrer le pouvoir entre les mains des plus malins qui sont souvent aussi les plus avidesavides…
La vraie démocratie demande une autre organisation , une autre sagesse.