Pas de négo­cia­tions sans l’Ukraine

Après Muni­ch…Pas de négo­cia­tions sans l’Ukraine !

Depuis l’ar­ri­vée au pouvoir du nouveau président des États-Unis, la situa­tion est claire : Trump et Poutine sont complices dans leur néga­tion du droit des peuples à dispo­ser d’eux-mêmes. Ainsi, ils entendent régler seuls, entre eux, le sort de l’Ukraine envi­sa­geant même le partage de ses ressources.

Nous réaf­fir­mons qu’il ne saurait y avoir de négo­cia­tions en l’ab­sence de l’Ukraine.

Plus que jamais, face aux impé­ria­lismes, la soli­da­rité inter­na­tio­nale des peuples peut influer sur les gouver­nants et peser dans la balance.

Ce 23 février, comme depuis le début de l’agres­sion russe contre une nation et un peuple souve­rains, nous serons aux côtés de l’Ukraine résis­tante, du peuple ukrai­nien pour réaf­fir­mer :

PAS DE NÉGOCIATIONS SANS L’UKRAINE,

RETRAIT DES TROUPES RUSSES DE TOUTE L’UKRAINE

MANIFESTONS à PARIS avec toutes les asso­cia­tions, syndi­cats, partis ukrai­niens et français soli­daires

DIMANCHE 23 Février 14 h 30 Place de la Répu­blique – Place de la Bastille

Comité français du RESU – 17 février 2025

 

Le Comité français du Réseau euro­péen de soli­da­rité avec l’Ukraine, en ce début d’an­née 2025, appelle à parti­ci­per massi­ve­ment aux mani­fes­ta­tions, actions, débats publics et autres initia­tives qui seront orga­ni­sés par les défen­seurs du peuple ukrai­nien lors du 3e anni­ver­saire de l’in­va­sion géné­ra­li­sée déclen­chée par Poutine le 24 février 2022, et notam­ment à la mani­fes­ta­tion prévue à Paris le dimanche 23 février.

Les actions menées autour de cette date auront une impor­tance parti­cu­lière en raison de l’avè­ne­ment de Donald Trump à la prési­dence améri­caine, et des diverses pres­sions diplo­ma­tiques et écono­miques qui vont s’ajou­ter à l’agres­sion meur­trière des armées russes et nord-coréennes et à l’oc­cu­pa­tion, pour impo­ser à l’Ukraine l’ac­cep­ta­tion de celle-ci. La majo­rité des forces d’ex­trême-droite en Europe pèsent en ce sens.

Nous reje­tons les pres­sions menées au nom de « la paix » alors qu’elles ne contestent pas l’oc­cu­pa­tion, la russi­fi­ca­tion des régions occu­pées, les dépor­ta­tions de popu­la­tions et notam­ment d’en­fants, et alors que pour l’im­pé­ria­lisme russe, l’Ukraine ne doit pas exis­ter. Cette « paix » là, c’est la légi­ti­ma­tion d’an­nexions et c’est la pour­suite de la guerre et de l’op­pres­sion.

Le Comité français du RESU réaf­firme qu’il n’y aura pas de paix sans la justice que reven­dique la résis­tance popu­laire ukrai­nienne, armée et non armée. C’est pourquoi nous œuvrons à sa victoire pour une paix durable parce que juste contre les armées d’in­va­sion de l’im­pé­ria­lisme russe. Et c’est aussi pourquoi nous nous insé­rons dans la soli­da­rité inter­na­tio­na­liste avec les luttes des mouve­ments sociaux, syndi­caux, fémi­nistes et démo­cra­tiques en Ukraine.

Il soutient paral­lè­le­ment la résis­tance anti­guerre en Russie et en Béla­rus.

Le Comité français du RESU appelle les gouver­ne­ments et États euro­péens à four­nir les moyens mili­taires et la protec­tion aérienne qu’elle demande – et aussi à annu­ler sa dette exté­rieure.

Le Comité français du RESU fera porter, dans la gauche et les mouve­ments sociaux français et dans les actions de soli­da­rité avec l’Ukraine, la voix des Ukrai­niennes et des Ukrai­niens qui luttent à la fois contre le déman­tè­le­ment des services publics, de la santé et de l’édu­ca­tion et contre l’in­va­sion et l’oc­cu­pa­tion, alors que les poli­tiques néoli­bé­rales du pouvoir portent atteinte à la résis­tance et à l’ef­fort de guerre.

Paris, le 5 janvier 2005.

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