Soli­daires. 3 mars. Soutien à la résis­tance ukrai­nienne

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La scène qui s’est dérou­lée le 28 février dans le bureau ovale de la Maison blanche est large­ment relayée dans les médias. Elle doit être comprise comme une des illus­tra­tions de la ligne poli­tique du pouvoir en place aux Etats-Unis. Zelinsky a été traité comme le sont les millions de travailleurs et de travailleuses de l’Etat fédé­ral insul­té·es et licen­cié·es, ou les migrants et migrantes. Le capi­ta­lisme dans sa forme la plus crue règne à Washing­ton. Et le capi­ta­lisme a besoin de l’im­pé­ria­lisme pour durer. La volonté améri­caine d’ac­ca­pa­rer les ressources natu­relles ukrai­niennes rejoint la préda­tion russe. L’im­pé­ria­lisme chinois fait de même dans d’autres régions du monde.

Nous aurions pu échap­per à l’al­liance entre Trump et Poutine, si la résis­tance popu­laire ukrai­nienne avait été suffi­sam­ment soute­nue depuis trois ans, pour expul­ser les troupes russes de toute l’Ukraine. Une défaite de Poutine dans sa guerre d’an­nexion, de vol des enfants, de destruc­tion des infra­struc­tures et habi­ta­tions, aurait contri­bué à affai­blir, voire abattre, son régime. Mais si les annonces gouver­ne­men­tales et poli­ti­ciennes se sont succédé, la réalité du soutien est demeu­rée en deçà des besoins ukrai­niens. Ne parlons pas de celles et ceux qui n’ont eu de cesse de renvoyer dos à dos l’État russe agres­seur et le peuple ukrai­nien agressé, récla­mant une « paix » enté­ri­nant l’oc­cu­pa­tion mili­taire enta­mée en 2014, élar­gie depuis 2022 !

Plus que jamais, nous devons pour­suivre le soutien à nos cama­rades syndi­ca­listes en Ukraine ; avec eux et elles, nous sommes aussi en lien avec les collec­tifs fémi­nistes, LGBTQI, de citoyennes et citoyens, écolo­gistes, de soldats, etc. Ils et elles se battent sur deux fronts : contre les poli­tiques anti­so­ciales du gouver­ne­ment et contre les troupes de Poutine. Nous soute­nons leurs actions.

Avec le Réseau syndi­cal inter­na­tio­nal de soli­da­rité et de luttes ou l’in­ter­syn­di­cale natio­nale Ukraine, nous avons orga­nisé six convois syndi­caux. Les 23 et 24 février, nous parti­ci­pions aux mani­fes­ta­tions ou rassem­ble­ments dans plusieurs villes de France. L’Union syndi­cale Soli­daires est impliquée dans le Réseau euro­péen de soli­da­rité avec l’Ukraine et son collec­tif français. Nous pour­sui­vons le combat pour

  • une paix juste et durable en Ukraine,
  • le retrait des troupes russes de l’en­semble du pays,
  • le retour des enfants ukrai­niens volé·es,
  • la libé­ra­tion des prison­nier·es de guerre et prison­nier·es poli­tiques déte­nu·es en Russie,
  • le juge­ment des respon­sables de crimes de guerre et au premier chef d’entre eux, Poutine,
  • pour l’an­nu­la­tion de la dette ukrai­nienne et pour une aide incon­di­tion­nelle à la Nous appe­lons les forces progres­sistes à agir ensemble et rappe­ler, dans les faits, que les peuples font l’his­toire !recons­truc­tion du pays.

Un troi­sième front est désor­mais ouvert : contre l’im­pé­ria­lisme améri­cain qui s’est allié à Poutine.

En Ukraine, comme en Pales­tine, en Afrique, ou en Kanaky, partout, l’im­pé­ria­lisme, les régimes liber­ti­cides, l’ex­trême droite sont les enne­mis des popu­la­tions qui aspirent à la liberté, à l’éman­ci­pa­tion sociale !

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