Un texte de Didier Mehl d’Ensemble! 86 puis un texte de Christian Zielinski du PCF, sont remis en ligne ci-dessus ci dessus.
Voici représentée ci dessous la réponse d’Ensemble!86.
Si l’on a pu laisser croire que nous n’avions rien à dire de la FI locale et régionale et du NPA 86 et régional, non sans polémique, on se tromperait. Chaque chose en son temps. Un monde nouveau est à inventer, n’est ce pas?
Voici donc dans un premier temps le texte de Guy Aubarbier au nom d’Ensemble!86:
Il ne s’agit pas de dénigrer mais de tirer les leçons des occasions manquées dues aux logiques partidaires qui nous mènent à la situation que nous connaissons aujourd’hui. Voici la réponse d’Ensemble!86 rédigée par Guy Aubarbier.
« Pince-mi et pince-moi sont sur un bateau. Pince mi tombe å l’eau…..qui est ce qui reste ? Aie, aie aie !!!!
Le PCF, le Parti de Gauche et Ensemble! forment le Front de Gauche. Le PG avec Melenchon déserte le Front, Ensemble à son tour se retire du Front rompu…….qu’est ce qui reste le PCF ou le Front de Gauche ?
Dans son écrit, Ch. Zielinski explique pourquoi le PCF a maintenu le sigle FdG…..objectivement par opportunité (et c’est moi qui traduit) ….donc intérêt très partidaire à maintenir une fiction d’ouverture malgré la rupture et le repli sur soi.
L’expérience FdG, réponse politique majeure, utile et pleine de promesse pour rassembler une « vraie gauche » après l’elimination de Jospin au 1er tour des présidentielles, attira nombre de militant.es qui voulaient adhérer directement au FdG. Seul Ensemble défendit cette possibilité qui ouvrait la voie à des modalités adaptées de fonctionnement citoyennes et démocratiques, dans la lignée de ce que furent les collectifs unitaires.
Le PG et le PCF s’opposèrent à ce type d’adhésion, lui opposant le passage obligé par l’adhésion aux partis du Front. Exit donc la démocratie directe et consensuelle au profit des tractations partidaires et des modalités décisionnelles un peu occultes.
Ainsi fut alimenté (en partie…) le départ de toutes celles et ceux qui, déjà, aspiraient à faire de la politique autrement.
Or, dans le sud Vienne, pour maintenir le réseau militant initial et toute la richesse des initiatives collectives, notre camarade D. Mehl fut porteur de propositions pour constituer une association fédérative, financièrement autonome, citoyenne et démocratique.
Le débat politique avec le PCF se situe donc exactement là : associer ou pas, à égalité de pouvoir, des personnes encartées et non encartées, dans une structure démocratique fédérant les énergies.
Notons que pour Ensemble, la même exigence se pose å l’égard de la FI.
Quant aux départementales E! 86 a rejoint Vienne en Transition, travaillé pour enrichir les chartes et le programme, participé au comité de pilotage. Les raisons politiques de notre départ ont été publiées sur ce site…..et, à ce jour, toute personne peut apprécier si nous avons eu raison ou tort de quitter ce collectif. Nous sommes toujours preneurs des critiques qui alimentent le débat sur la voie à suivre pour faire gagner un mouvement politique anti productiviste, écologiste et social.
Guy Aubarbier