Ukraine. People first.

La campagne « People First ! » appelle à libé­rer les prison­niers de l’in­va­sion russe

 

Alors que le président Donald Trump s’ap­prête à enta­mer des négo­cia­tions de paix sur l’Ukraine cette année, la coali­tion d’or­ga­ni­sa­tions de défense des droits humain, diri­gée par les lauréats du prix Nobel de la paix, le Centre pour les liber­tés civiles (Ukraine) et Memo­rial (Russie), lance la campagne « People first  » !

Notre appel est simple : faire passer les êtres humains en premier. La prio­rité essen­tielle de tout accord négo­cié doit être la libé­ra­tion de tous les prison­niers de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Parmi eux :

Des milliers de civils ukrai­niens déte­nus par l’État russe

– Des milliers de prison­niers de guerre ukrai­niens et russes déte­nus par les deux parties

– Au moins 20 000 enfants trans­fé­rés de force ou dépor­tés en Russie

– Des centaines de prison­niers poli­tiques russes déte­nus derrière les barreaux pour avoir protesté contre la guerre

Nos reven­di­ca­tions :

  • Confor­mé­ment au droit inter­na­tio­nal, tous les civils ukrai­niens captu­rés et déte­nus illé­ga­le­ment par les forces russes, y compris ceux qui ont été condam­nés par les tribu­naux russes, doivent être libé­rés et auto­ri­sés à rentrer chez eux immé­dia­te­ment et sans condi­tion. Ceux dont les maisons se trouvent dans les zones contrô­lées par la Russie doivent avoir la possi­bi­lité de quit­ter le pays pour les zones contrô­lées par le gouver­ne­ment ukrai­nien s’ils le souhaitent.

  • Tous les enfants trans­fé­rés ou expul­sés illé­ga­le­ment doivent être rapa­triés.

  • Tous les efforts doivent être faits pour rapa­trier les prison­niers de guerre, par le biais d’échanges ou par d’autres moyens, dès que possible et au plus tard à la fin des hosti­li­tés actives, comme l’exigent les conven­tions de Genève.

  • Les prison­niers poli­tiques russes déjà condam­nés à des peines de prison ou en attente de condam­na­tion en raison de leurs décla­ra­tions et actions contre la guerre doivent être libé­rés et leur liberté de mouve­ment ne doit pas être limi­tée, y compris celle de se rendre à l’étran­ger s’ils le souhaitent.

  • Un méca­nisme inter­na­tio­nal spécial et indé­pen­dant doit être mis en place pour faci­li­ter ces proces­sus, contrô­ler leur confor­mité avec le droit huma­ni­taire inter­na­tio­nal et garan­tir la présen­ta­tion de rapports régu­liers et trans­pa­rents sur les progrès réali­sés, y compris des mises à jour sur la libé­ra­tion des prison­niers et le respect des normes huma­ni­taires.

  • La Russie doit permettre aux agences de l’ONU et au CICR d’avoir immé­dia­te­ment accès à toutes les personnes déte­nues et à tous les enfants illé­ga­le­ment trans­fé­rés ou dépor­tés.

Olek­san­dra Matvii­chuk, avocate ukrai­nienne spécia­liste des droits de l’homme à la tête du Centre pour les liber­tés civiles, lauréate du prix Nobel de la paix en 2022, a déclaré :

« Au cours de ces années de guerre, j’ai parlé à de nombreux survi­vants des prisons russes qui m’ont raconté comment eux et d’autres captifs ont été battus, tortu­rés à l’aide de décharges élec­triques et violés. Ils ont raconté qu’on leur avait arra­ché les ongles, qu’on les avait frap­pés sur les rotules. Ils ont décrit comment ils avaient été privés de nour­ri­ture et de sommeil et comment les mourants n’avaient pas accès à une assis­tance médi­cale. La libé­ra­tion de toutes les personnes déte­nues illé­ga­le­ment et l’échange de tous les prison­niers de guerre doivent être une prio­rité abso­lue. Les captifs pour­raient ne pas survivre assez long­temps pour voir la fin de la guerre ».

Oleg Orlov, copré­sident du Memo­rial Human Rights Defense Center, ancien prison­nier poli­tique et lauréat du prix Nobel de la paix 2022, a déclaré :

« Le terrible fléau de la guerre a déjà touché des dizaines de millions de personnes. Les vies prises par la guerre ne peuvent être rendues. Il est d’au­tant plus impor­tant de corri­ger ce qui peut l’être. Cela signi­fie avant tout rendre la liberté à ceux qui sont en capti­vité à cause de la guerre. La liberté des personnes doit être la prio­rité de toute négo­cia­tion ».

Pour plus d’in­for­ma­tions, visi­tez le site https://people1st.online
Pour les inter­views et les commen­taires des porte-parole, veuillez contac­ter
info@­peo­ple1st.online

La campagne est à l’ini­tia­tive de :
Center for Civil Liber­ties
Inter­na­tio­nal Memo­rial Asso­cia­tion
Human Rights Watch
Inter­na­tio­nal Fede­ra­tion for Human Rights
Memo­rial Human Rights Defense Center
Khar­kiv Human Rights Protec­tion Group
Moscow Helsinki group
Ukrai­nian Helsinki Human Rights Union
PAX
Stich­ting Justice Initia­tive
Euro­pean Prison Liti­ga­tion Network
Norwe­gian Helsinki Commit­tee
Another Europe Is Possible
OVD-Info
Plat­form of Civic, Anti-War and Huma­ni­ta­rian Initia­tives
Truth Hounds, Ukraine
Voices of Chil­dren Chari­table Foun­da­tion, Ukraine
Protec­tion For Priso­ners of Ukraine
Asso­cia­tion of Rela­tives of Poli­ti­cal Priso­ners of the Krem­lin
Assem­blée Euro­péenne des Citoyens, France
Ukraine Comb’art
Comité Français du Réseau Euro­péen de Soli­da­rité avec l’Ukraine
Syrian British Consor­tium
Clear, Centre of Law enfor­ce­ment acti­vi­ties research
“Russia Behind Bars” Charity Foun­da­tion for Aid to Convicts and Their Fami­lies
Free­dom for Eura­sia
Expert Group “Sova”
« Peace. Progress. Human rights » Move­ment
Orga­ni­za­tion of rela­tives of missing persons « Liberta »
Public Verdict

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