Communiqué d’Ensemble!
Le Sénat a voté un texte qui constitue une attaque grave contre la liberté associative et syndicale !
Le jeudi 1 avril 2021, à l’initiative d’un sénateur LR, le Sénat a voté une disposition honteuse, spécifiquement dirigée contre le syndicat UNEF, et contre la liberté d’un syndicat ou d’une association d’organiser ses réunions comme bon lui semble. Le Sénat examinait la loi frauduleusement appelée pour la « défense de la République », plus connue sous l’appellation loi sur le « séparatisme », et en réalité une loi d’exclusion. Le vote sur cet amendement a été unanime, les rares hésiant.es s’étant abstenu.es, même à gauche. C’est une preuve supplémentaire que l’échiquier politique dans son ensemble est soumis à la pression de la droite et de l’extrême droite. La droite extrême du Sénat a manœuvré pour camoufler son désir de dissoudre l’UNEF en raison de réunions dites « non mixtes », en légiférant contre la soi-disant interdiction à une personne de « participer à une réunion » « en raison de sa couleur », ou sa « race ». Jamais il n’a été question d’une telle intention dans l’UNEF ! C’est une imposture de le prétendre. Et les élu.es de gauche et écologistes ont voté ce texte.
ENSEMBLE ! condamne ce vote du Sénat et sonne l’alerte. La gauche ne peut céder sur ses principes fondamentaux. Elle doit refuser les manœuvres de droite et rester ferme dans la défense de l’UNEF et des libertés syndicales. Il faut défendre une jeunesse aujourd’hui extrêmement fragilisée par la crise et sa gestion par le gouvernement, une jeunesse victime des divers racismes.
Depuis quelques jours, la maire de Poitiers est la cible de mille attaques. Depuis que sa majorité municipale a voté la baisse des crédits des aéro-clubs. Cohn Bendit le vieil homme qui fut anarchiste puis propagandiste de l’Ue puis macroniste lui fait la leçon aux côtés des bavards de droite et d’extrême-droite; qu’est ce qu’un tel renégat à dire sur les rêves des enfants et des jeunes?
Parlons plutôt de ce vote de ces sénateurs qui vient participer aux cauchemars éveillés de certains jeunes et de bien d’autres.